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Danone savoure son début d'année : maintien des perspectives
information fournie par AOF 18/04/2024 à 15:22

(AOF) - Danone (+0,82% à 59,02 euros) figure parmi les plus fortes hausses du CAC 40 grâce à une forte croissance de son activité au premier trimestre. Le géant de l'agroalimentaire se félicite du "démarrage solide de l’année en Europe et en Amérique du Nord dans un contexte de normalisation des prix". Son chiffre d’affaires a progressé de 4,1% en données comparables, ressortant à 6,79 milliards d'euros, avec un effet volume/mix positif en hausse de 1,2% et un effet prix en hausse de 2,9%. En parallèle, Danone a confirmé le maintien de ses objectifs annuels 2024.

Toutefois, son chiffre d'affaires sur ce premier trimestre est en recul de 2,5% en données publiées. Il a en particulier été pénalisé par un effet périmètre fortement négatif (-5%), résultant de la déconsolidation, en juillet 2023, des activités EDP (produits laitiers et d'origine végétale) en Russie, ainsi que par un effet négatif des taux de change de 3,2%.

L'activité Eaux s'est distinguée avec des ventes qui ressortent à 1,13 milliard d'euros, soit une croissance de 8,1% en comparable.

Au premier trimestre, son chiffre d'affaires en Europe s'élève à 2,33 milliards d'euros. Il a progressé de 2,8% en données comparables, avec une hausse de 0,1% du volume/mix, et de 2,8% de l'effet prix.

En Amérique du Nord, le chiffre d'affaires s'élève à 2,33 milliards d'euros, soit une augmentation de 2,5% en données comparables, avec un volume/mix en hausse de 1,5% et un effet prix de 1,0%. La croissance a été portée par les produits liés au café et les yaourts riches en protéine, et en particulier les marques International Delight, Stok et Oikos. En parallèle, le repositionnement du portefeuille de Produits d'origine végétale commence à montrer de premiers signes de progrès.

En Chine, Asie du Nord & Océanie, le chiffre d'affaires a augmenté de 8,9% en données comparables, avec un volume/mix en hausse de 6,9% et un effet prix de 2%. En Chine, la nutrition spécialisée a poursuivi sa dynamique compétitive.

Une dynamique intacte

"Les résultats de ce matin nous permettent de conclure que la dynamique observée au second semestre 2023 est intacte et que la faiblesse de l'activité EDP devrait rebondir au cours des prochains trimestres", a réagi Stifel qui maintient sa recommandation à l'Achat sur le titre.

"Malgré l'absence de volume dans l'UE en raison de retards dans les commandes dus aux négociations, nous pensons qu'il y a suffisamment d'éléments pour soutenir les actions avant la journée investisseurs de juin, commente, de son côté, Jefferies.

"Dans un environnement qui reste difficile, nous avons poursuivi notre programme de transformation en renforçant les fondamentaux de nos catégories, en accélérant délibérément sur nos marques et géographies performantes, tout en assurant la rotation de notre portefeuille avec la finalisation réussie des cessions des activités de laits et produits laitiers Horizon Organic et Wallaby aux Etats-Unis et de Michel & Augustin", explique Antoine de Saint-Affrique, directeur général de Danone.

En parallèle à la présentation de ses ventes trimestrielles, le propriétaire de la marque Evian a maintenu ses objectifs financiers pour 2024. Danone anticipe une croissance du chiffre d'affaires en données comparables comprise entre 3% et 5% et une amélioration modérée de la marge opérationnelle courante.

AOF - EN SAVOIR PLUS

En savoir plus sur le secteur Agroalimentaire

Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

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Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 18/04/2024 à 15:22:00.

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