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Crédit Agricole anticipe une première baisse des taux de la BoE en août
information fournie par AOF 27/03/2024 à 14:32

(AOF) - La banque centrale d'Angleterre (BoE) a laissé son taux directeur inchangé à 5,25% à l'issue de sa réunion de politique monétaire de mars, en ligne avec les anticipations. "Les minutes de la réunion confirment que le prochain mouvement sur les taux devrait être une baisse, mais il y a des points de vue divergents sur les conditions nécessaires au passage à l'acte. Nous anticipons toujours pour le moment une première baisse au mois d'août prochain", explique Slavena Nazarova, économiste Royaume-Uni, pays scandinaves et Irlande chez Crédit Agricole.

À la lecture des minutes de la réunion, il nous semble qu'une réduction de taux pourrait arriver plus tôt qu'il n'est anticipé actuellement. Tout d'abord, le résultat des votes montre une inflexion dovish significative. Alors qu'en février le Comité de politique monétaire (MPC) était très divisé quant à l'orientation de la politique monétaire, à présent il n'y a qu'un seul membre dissident, Swati Dhingra. Celui-ci a continué de voter pour une baisse de taux de 25 points de base, jugeant que la politique monétaire restrictive pèse sur les niveaux de vie et sur les capacités d'offre de l'économie", détaille l'économiste.

Selon ce membre du MPC, les perspectives de demande restent faibles, à en juger par la baisse des postes vacants et la modération des indicateurs de croissance des salaires. La consommation des ménages n'a pas encore récupéré son niveau d'avant-Covid, contrastant avec les autres pays développés.

"Dans le même temps, les minutes indiquent qu'il y a des points de vue divergents concernant le degré de persistance des pressions inflationnistes", note Slavena Nazarova.

D'un côté, les indicateurs nominaux de haute fréquence suggèrent d'ores et déjà la présence d'un impact significatif de la politique monétaire sur les composantes les plus persistantes de l'inflation.

De l'autre, la croissance des salaires reste trop élevée et ne devrait se modérer que lentement. Il serait par ailleurs peu probable que l'inflation dans les services retourne à la cible suffisamment rapidement. Quelques risques haussiers demeurent autour des prévisions à la fois d'inflation et des salaires.

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