Comment les entreprises réagissent aux attaques de navires en mer Rouge

information fournie par Reuters •05/03/2024 à 14:44

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

(Mise à jour de Michelin et QatarEnergy, ajout de Bid Corporation)

Lesentreprises réagissent aux perturbations du transport maritime sur la route la plus courte entre l'Europe et l'Asie.

Les attaques menées dans la région de la mer Rouge par les militants houthis au Yémen ont incité plusieurs compagnies maritimes à réacheminer les navires .

Vous trouverez ci-dessous des détails sur la façon dont les entreprises de différents secteurs réagissent:

AUTOS

** GEELY 0175.HK : Le deuxième constructeur automobile chinois en termes de ventes a déclaré le 22 décembre que ses ventes de véhicules électriques (EV) seraient probablement affectées par un retard dans les livraisons.

** MICHELIN MICP.PA :le fabricant français de pneus a déclaré le 12 février que les problèmes logistiques liés à la crise de la mer Rouge pesaient sur ses flux de produits finis, principalement le caoutchouc naturel, mais que cela aurait un effet "raisonnablement marginal" sur les résultats de 2024.

** SUZUKI 7269.T : son usine de production hongroise a redémarré la fabrication de le 22 janvier comme prévu après un arrêt depuis le 15 janvier en raison de retards dans l'arrivée des moteurs fabriqués au Japon.

** TESLA TSLA.O : le fabricant américain de VE suspendra la plupart de la production de voitures dans son usine près de Berlin du 29 janvier au 11 février en raison d'un manque de composants causé par des changements dans les itinéraires de transport.

** VOLVO CAR VOLCARb.ST : le constructeur automobile suédois a déclaré le 12 janvier qu'il arrêterait la production dans son usine belge pendant trois jours en raison de retards.

ENERGIE

** BP BP.L : le 18 décembre, la compagnie pétrolière a déclaré à qu'elle avait temporairement interrompu tous les transits à travers la mer Rouge.

** EQUINOR EQNR.OL : le 18 décembre, la compagnie a déclaré avoir détourné les navires qui se dirigeaient vers la mer Rouge.

** EDISON EDNn.MI : le directeur général du groupe énergétique a déclaré le 25 janvier qu'il commençait à connaître un ralentissement des livraisons de gaz naturel liquéfié (LNG) en provenance du Qatar.

** QATARENERGY: Lesperturbations du transport maritime auront un impact sur les livraisons de gaz naturel liquéfié de QatarEnergy, mais pas sur sa production, a déclaré son directeur général le 12 février.

La société, l'un des plus grands exportateurs de GNL au monde, avait cessé de naviguer via la mer Rouge en raison de problèmes de sécurité, a déclaré une source de haut niveau ayant une connaissance directe de l'affaire à Reuters le 15 janvier.

** SHELL SHEL.L : la compagnie pétrolière britannique a suspendu toutes les expéditions via la mer Rouge pour une durée indéterminée, a rapporté le Wall Street Journal le 16 janvier. Shell s'est refusé à tout commentaire.

Son directeur financier a déclaré à le 1er février qu'il prenait des décisions au jour le jour sur les expéditions par la mer Rouge.

** TOTALENERGIES TTEF.PA : la compagnie française d'énergie et de pétrole a déclaré le 7 février qu'elle n'avait pas envoyé de navires dans la région depuis plusieurs semaines. Son directeur général a déclaré que les coûts de traversée de la mer Rouge avaient augmenté, en partie à cause de la hausse des coûts d'assurance.

** VALERO ENERGY VLO.N : le raffineur américain a déclaré le 25 janvier que les attaques en mer Rouge ont entraîné une hausse des taux de fret pour le pétrole brut.

LOGISTIQUE

** DHL DHLn.DE : la société allemande de logistique, qui n'exploite pas de navires mais les utilise pour transporter des conteneurs, a conseillé le 8 janvier à ses clients d'examiner de près la façon dont ils gèrent leurs stocks.

** FEDEX FDX.N : le géant américain de la livraison de colis a déclaré le 14 janvier qu'il n'avait pas constaté de changement important dans le fret aérien en raison des perturbations en mer Rouge.

DÉTAILLANTS

** ADIDAS ADSGn.DE : Le directeur général a déclaré le 1er février que les perturbations du transport maritime en mer Rouge étaient négatives pour les marges brutes, ajoutant que l'explosion des taux de fret entraînait une hausse des coûts et que les retards d'expédition causaient des problèmes de livraison.

** DANONE DANO.PA : le groupe alimentaire français a déclaré en décembre que la plupart de ses expéditions avaient été détournées, augmentant ainsi les temps de transit. Si la situation devait durer plus de 2 à 3 mois, Danone mettrait en œuvre des plans d'atténuation, y compris l'utilisation d'itinéraires alternatifs, a déclaré son porte-parole.

** IKEA: le distributeur de meubles s'en tient aux réductions de prix prévues malgré l'augmentation des coûts, et dispose de stocks suffisants pour absorber les chocs de la chaîne d'approvisionnement, a déclaré le 15 janvier.

** MARKS & SPENCER MKS.L : le directeur général du distributeur britannique a déclaré le 11 janvier que la société s'attendait à un léger retard dans les livraisons de vêtements et de produits pour la maison en raison de perturbations dans l'expédition.

** NEXT NXT.L : le directeur général du distributeur britannique de vêtements a déclaré le 4 janvier que la croissance des ventes serait probablement modérée si les perturbations se poursuivaient jusqu'en 2024.

** PEPCO PCOP.WA : le propriétaire de Poundland a averti le 18 janvier que son approvisionnement pourrait être affecté dans les mois à venir si les perturbations se poursuivent.

** PRIMARK: Le directeur financier d'Associated British Foods

ABF.L a déclaré le 23 janvier que Primark faisait face aux perturbations en ajustant les horaires et les flux de stocks.

** SAINSBURY'S SBRY.L : "Nous veillons à planifier le séquençage des produits en provenance d'Asie-Pacifique afin de les recevoir dans le bon ordre", a déclaré le directeur général de l'entreprise, ajoutant que les contrats à long terme avec les expéditeurs "atténuent autant que possible l'impact sur les coûts".

** TARGET TGT.N : le distributeur américain subit quelques perturbations dans ses expéditions en provenance de l'Inde et du Pakistan, a déclaré une source familière avec le sujet sur le 12 janvier, qualifiant l'effet de "mineur" dans l'ensemble.

** TRACTOR SUPPLY TSCO.O : les livraisons pour le distributeur américain ont été retardées de deux à plus de 20 jours, a déclaré le chef de la chaîne d'approvisionnement de la société le 12 janvier.

** WILLIAMS-SONOMA WSM.N : le propriétaire de Pottery Barn est en train de réacheminer les expéditions et a travaillé sur des plans d'urgence, a déclaré le directeur général à CNBC le 24 janvier.

AUTRES

** AKZO NOBEL AKZO.AS : le directeur financier du fabricant néerlandais de peintures et de revêtements a déclaré le 7 février que l'allongement des lignes d'approvisionnement et l'augmentation des coûts pourraient avoir un impact sur l'entreprise, qui s'approvisionne en matières premières en Chine.

"Pour nous, il s'agit d'un impact sur le fonds de roulement, mais il est gérable", a-t-il ajouté.

** BHP GROUP BHX.AX : le géant minier australien a déclaré le 25 janvier que les perturbations forçaient certains de ses fournisseurs de services de fret à emprunter d'autres itinéraires , tels que le Cap de Bonne Espérance en Afrique.

** BID CORPORATION BIDJ.J : la société sud-africaine de services alimentaires stocke des stocks tampons pour aider à compenser les retards d'expédition, a déclaré son directeur général à le 21 février.

** ELECTROLUX ELUXb.ST : le fabricant suédois d'appareils électroménagers a mis en place un groupe de travail pour trouver des itinéraires alternatifs ou identifier les livraisons prioritaires afin d'essayer d'éviter les perturbations.

Le 2 février, son directeur général a déclaré à l'adresse que les coûts liés à l'évolution de la situation en mer Rouge étaient gérables. "Si la situation se prolonge, je suis plus préoccupé par l'augmentation des coûts que par le risque de devoir interrompre la production", a-t-il ajouté.

** ESSITY ESSITYa.ST : le fabricant de marques telles que Libresse et TENA a déclaré qu'il restait en contact avec les fournisseurs touchés afin d'assurer un flux continu de marchandises. Le 25 janvier, son directeur général a déclaré à l'adresse qu'il voyait un impact négatif sur ses coûts de transport, mais il n'a pas pu préciser à combien s'élèverait cet impact.

** EVONIK EVKn.DE : le fabricant de produits chimiques spécialisés a déclaré à l'adresse qu'il était touché par des "changements d'itinéraires et des retards à court terme" et qu'il essayait d'atténuer l'impact en commandant plus tôt et en optant pour le fret aérien dans la mesure du possible.

** GECHEM GMBH & CO KG: le fabricant allemand de produits chimiques a déclaré qu'il avait réduit sa production de tablettes pour lave-vaisselle et toilettes en raison des retards.

** KONE KNEBV.HE : le fabricant finlandais d'ascenseurs a déclaré que la situation pourrait dans certains cas retarder les expéditions, mais que la plupart des livraisons à ses clients devraient rester dans les temps. Kone a déclaré qu'il s'était préparé à ces perturbations en recherchant des méthodes et des itinéraires de livraison alternatifs.

** LEVI STRAUSS & CO LEVI.N : le fabricant de denim subit des retards de 10 à 14 jours dans les délais d'acheminement en raison des perturbations continues du transport maritime en mer Rouge. Il a déplacé certaines expéditions américaines vers la côte ouest, évitant ainsi la mer Rouge et le canal de Suez.

** LOGITECH LOGN.S : le directeur général du fabricant de périphériques informatiques a déclaré le 23 janvier que les marges bénéficiaires seraient affectées par l'augmentation des coûts de transport due à la crise de la mer Rouge.