Les acteurs de la chimie verte cultivent le même rêve : utiliser des plantes, des céréales ou des déchets pour construire une nouvelle industrie des carburants et de la chimie. (© Scania - DR)
Le métier des acteurs de la chimie verte ? Fabriquer de manière durable des substituts aux produits chimiques issus de la transformation d’hydrocarbures. Cette ambition va dans le sens de l’histoire à l’heure de la transition énergétique et de la lutte contre le changement climatique. Positionnées sur ces thèmes porteurs, de nombreuses entreprises ont émergé au cours des dernières années avec, à chaque fois, la volonté de remplacer les dérivés du pétrole par des produits utilisant les végétaux (souvent du sucre) et les micro-organismes (souvent des bactéries).
Il y a dix ans aucune société du domaine n’était cotée à la Bourse de Paris. Elles sont sept aujourd’hui. Mais leurs perspectives se sont assombries depuis deux ans en même temps que le prix de l’or noir s’effondrait.
Se décorréler du pétroleSous 60 à 80 dollars le baril, de nombreux procédés développés par les spécialistes de la chimie verte ne sont plus rentables. C’est pour cette raison qu’une société comme Deinove a décidé d’allouer une part croissante de ses revenus à des programmes moins corrélés au cours du pétrole.
De son côté, Global Bioenergies essaie de se rapprocher d’acteurs, dans la cosmétique par exemple, moins regardant sur le prix d’un produit qui ne représentera souvent qu’une part infime de leurs coûts de production. Les deux start-up travaillent aussi sur l’utilisation de
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