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Campbell Soup vise pour 2024 un EBIT ajusté en hausse de 3 à 5%
information fournie par AOF 06/12/2023 à 14:36

(AOF) - Les ventes organiques au premier trimestre de l'exercice 2023/2024 de Campbell Soup ont diminué de 1% pour s’établir à 2,5 milliards de dollars, après une hausse de 15% au cours de l’exercice précédent qui reflétait une hausse à deux chiffres des prix attribuable à l’inflation et à une reprise de la chaîne d’approvisionnement. Sur cette période, son bénéfice brut est passé de 834 à 788 millions de dollars. Son Ebit a aussi diminué passant de 436 à 358 millions de dollars. Le bénéfice par action déclaré a baissé à 0,78 dollar contre 0,99 dollar il y a un an à la même période.

Coté perspectives, pour l'exercice en cours, le groupe agroalimentaire confirme viser un BPA ajusté entre 3,09 et 3,15 dollars, un EBIT ajusté en augmentation de 3 à 5%, ainsi qu'une croissance de ses revenus entre -0,5 et +1,5% (soit 0 à +2% en organique).

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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

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