Remorqueur de haute-mer norvégien «Bourbon Surf», spécialisé dans le travail offshore. (© M. Mochet - AFP)
«Nous verrons probablement un point bas de cycle dans la demande de navire offshore», a affirmé Christian Lefèvre, directeur général de Bourbon, lors d'une conférence téléphonique.
Après ce creux, il anticipe un léger regain d'activité au cours du deuxième semestre, principalement dans les domaines de la maintenance des installations pétrolières et dans les activités de maintien de la production des champs existants. Et ce, alors que certains experts estiment possible un rebond des prix du pétrole dans le courant de l'année.
En revanche, le groupe ne prévoit pas d'embellie pour les activités liées aux nouveaux gisements (exploration, forage), alors que les groupes pétroliers ont tous annoncé de nouvelles réductions de leurs investissements pour faire face à la faiblesse des cours du brut.
Réduction des coûts et ventes de naviresDe ce fait, Bourbon entend poursuivre sa politique de désarmement de sa flotte et a encore prévu de vendre des navires pour environ 50 millions d'euros, a indiqué M. Lefèvre. A fin 2015, le groupe possédait une flotte de 511 navires, dont 44 désarmés, soit 6 de plus que l'année précédente.
Globalement, le chiffre d'affaires devrait être en baisse modérée cette année, après avoir atteint 1,33 milliard d'euros en 2015, quasi stable par rapport à 2014, tandis que la marge opérationnelle est attendue en légère diminution.
Le prix du baril
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