Fabrication d'Oscillococcinum dans un laboratoire Boiron. (© Boiron)
Boiron a récemment publié des chiffres 2014 de qualité. Malgré un chiffre d’affaires en recul de 1,3% en 2014, à 610 millions d’euros, le numéro un mondial de l’homéopathie a publié un résultat opérationnel en croissance de 7,3%. Le bénéfice net ressort à 89 millions, en progrès de 8,1%.
Les efforts de réduction des coûts de production et de distribution – notamment sur la répartition pharmaceutique en France – ainsi que la meilleure profitabilité des produits les plus récents, ont soutenu les marges.
Forts de ces résultats et d’une trésorerie ultraconfortable, qui atteint 156 millions d’euros alors même que plus de 50 millions ont été consacrés en 2014 à des rachats d’actions, les dirigeants de Boiron proposeront un dividende de 1,50 euro par action, en hausse de 25%.
Les dirigeants évoquent des aléas géopolitiques pour justifier des perspectives prudentes. Mais on ne voit guère de raison de s’inquiéter : la saison grippale a été intense en Europe et aux États-Unis, ce qui présage d’un bon début d’année.
En outre, la croissance est soutenue et régulière sur les marchés étrangers.
Elle compense l’érosion des recettes dans l’Hexagone, conséquence d’une réglementation plus contraignante sur les teintures mères. Même
le marché
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