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bioMérieux vise une rentabilité opérationnelle de 20% en 2028
information fournie par AOF 09/04/2024 à 08:52

(AOF) - bioMérieux a dévoilé ses revenus du premier trimestre et son nouveau plan stratégique à 5 ans. Dans le cadre du plan GO28, le spécialiste du diagnostic in vitro vise une croissance organique annuelle moyenne du chiffre d'affaires de 7% entre 2024 et 2028 et un résultat opérationnel courant contributif porté à 20% du chiffre d'affaires en 2028, à taux de change et périmètre constants. Il s’élevait à 16,5% en 2023, ce qui représente une progression organique annuelle d'au moins 10% par an jusqu'en 2028.

La société compte "simplifier son modèle opérationnel pour accroître son efficacité et sa rentabilité".

Les dépenses d'investissement annuelles devraient être comprises entre 8 et 10% du chiffre d'affaires sur la période 2025-2028 et le taux de distribution de dividende atteindre environ 25% du résultat net part du groupe.

bioMérieux prévoit également une réduction 50% en valeur absolue en 2030 des émissions de gaz à effet de serre pour les scopes 1&2, par rapport à 2019.

Le chiffre d'affaires consolidé a atteint 965 millions d'euros au premier trimestre 2024, en hausse de 6,6 %. La croissance organique (à taux de change et périmètre de consolidation constants) s'élève à 9,8%, "supérieure aux attentes", selon le groupe.

bioMérieux a confirmé ses objectifs de ventes et de résultats opérationnels 2024, avec une croissance organique des ventes comprise entre 6% et 8%, et une progression du résultat opérationnel courant contributif d'au moins 10 % à taux de change constants.

AOF - EN SAVOIR PLUS

En savoir plus sur bioMérieux

Points clés

- Septième mondial du diagnostic in vitro et numéro un mondial de la microbiologie clinique, des applications industrielles et du diagnostic syndromique moléculaire des maladies infectieuses, créé en 1963 ;

- Chiffre d’affaires de 3,6 Mds€ provenant à 54 % des deux Amériques (dont Etats-Unis, 1er marché du groupe), à 30 % d’Europe-Afrique-Proche-Orient et à 16 % d’Asie-Pacifique ;

- Organisation en 2 divisions : les applications cliniques (39 % en biologie moléculaire, 32 % en microbiologie, 11 % en immuno-essais puis les autres gammes dont Biofire Defense et Applied Maths) et les applications industrielles -produits de biologie moléculaire et ventes d’équipements - pour 15 % ;

- Modèle d’affaires fondé sur une organisation industrielle rigoureuse dans le diagnostic in vitro, sur le positionnement de niches aux revenus récurrents (réactifs), sur un mix produit positif -automates, tests à forte valeur ajoutée- et sur la montée en puissance de la biologie moléculaire ;

- Qualité du management et de la gouvernance pour la filiale à 59 % de l’institut Mérieux dont Alexandre Mérieux est président-directeur général du conseil de 9 administrateurs et président exécutif, Pierre Boulud étant directeur général ;

- Bilan sain avec 3,5 Mds€ de capitaux propres et 68 M€ de dette nette à fin juin 2023.

Enjeux

- Stratégie en 4 points : renforcer le leadership en microbiologie clinique, consolider la position de référence en diagnostic syndromique via Biofire, se différencier dans les immuno-essais (système VIDAS) et développer la microbiologie industrielle ;

- Stratégie d'innovation forte avec 12,4 % de R&D générée par 14 centres (portefeuille de près de 700 familles de brevets):

- 2 priorités : renforcement de la valeur médicale des diagnostics, améliorer l’efficacité des laboratoires, 75 % des investissements allant à la lutte contre la résistance aux antibiotiques,

- 3 leviers : acquisitions stratégiques structurantes (Specifc Diagnostics), partenariats de recherche -pour pallier le manque de compétences dans la bioproduction, dans le séquençage et contre l’antibiorésistance- et, enfin, open innovation ;

- 1 objectif : maintien à 25 % du chiffre d’affaires de la part des produits mis sur le marché depuis moins de 5 ans ;

- Stratégie environnementale 2030 soutenue par 30 M€ d’investissements jusqu’en 2027 :

- repli de 50 % des émissions directes de CO2 vs 2019, via la réduction de 50 % de la consommation d’énergie des activités et la maintenance à distance des instruments,

- performances environnementales des produits établies dès leur lancement ;

- Poursuite de la croissance, accélérée par acquisitions, dans l’antibiorésistance, et du pôle de biologie moléculaire ;

- Plan sur 5 ans de 300 M€ d’investissements industriels en France ;

- Rapidité de pénétration des pays émergents et récurrence des revenus à hauteur de 80 %.

Défis

- Sensibilité de l’activité aux programmes de santé, aux ampleurs des pandémies hivernales et à l’impact négatif des changes, estimé à 40 M€ pour 2023 ;

- Impact fort de l’inflation dans les matières premières comme dans les salaires ;

- Confirmation des démarrages prometteurs de VITEK® REVEAL™, BIOFIRE® SPOTFIRE® et VIDAS® KUBE™ VITEK® MS PRIME et de la plateforme de biologie moléculaire Spotfire aux Etats-Unis ;

- Attente de la décision de l’autorité américaine du médicament pour le panel BIOFIRE RST et pour VITEK® REVEAL;

- Après une hausse de 6,8 % de l’activité et un recul de 30 % du résultat net, objectif 2023 d’une croissance de + 4% à + 6%, des ventes et d’un résultat opérationnel courant entre 600 et 630 M€.

En savoir plus sur le secteur Pharmacie

L'oncologie, priorité des géants pharmaceutiques

La déconvenue boursière de Sanofi enregistrée fin octobre 2023 souligne le nouveau cap pour le groupe, qui a dorénavant fixé l'oncologie comme priorité numéro 1. Les efforts sur ce segment, où les thérapies avancent le plus vite, impliquent notamment des investissements en R&D qui pèsent sur la rentabilité. Sanofi a donc annoncé une baisse de son bénéfice par action en 2024 et l'abandon de son objectif d'une marge opérationnelle de 32 % en 2025. Merck vient, lui, de dévoiler une nouvelle alliance. Il va verser jusqu'à 22 milliards de dollars au groupe japonais Daiichi Sankyo dans le cadre d'un partenariat sur des traitements expérimentaux contre le cancer. Si certains experts estiment que les États-Unis représentent près de la moitié des dépenses mondiales d'oncologie (médicaments et traitements), soient 196 milliards de dollars en 2022, les dépenses chinoises dans ce domaine ont plus que doublé en cinq ans, passant de 5 à 11,8 milliards de dollars.

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