(AOF) - Biocorp annonce que ses disponibilités s'élevaient à 2,58 millions d’euros au 30 juin 2023, contre 590 000 euros au 1er semestre 2022, avec une perte nette semestrielle de 3,78 millions d’euros contre 2,31 millions en 2022. Le spécialiste des dispositifs médicaux connectés souligne que son chiffre d’affaires du premier semestre s’élève à 4,11 millions d’euros, soit une hausse de 36,5% par rapport aux 3 millions réalisés un an plus tôt. Biocorp rappelle la finalisation le 4 août 2023 de l'acquisition par Novo Nordisk d'un bloc de contrôle dans son capital au prix de 35 euros par action.
Le 7 août 2023, Novo Nordisk a déposé auprès de l'Autorité des marchés financiers un projet d'offre publique d'achat obligatoire simplifiée visant à acquérir les actions restantes de la société au prix de 35 euros par action suivie d'un retrait obligatoire de la société, soumise à une déclaration de conformité de l'Autorité des marchés financiers.
" Compte-tenu de l'implantation mondiale de Novo Nordisk, ce rapprochement représente une excellente opportunité de développer de nouveaux dispositifs connectés et de les mettre ensuite à disposition auprès du plus grand nombre de patients souffrant de maladies chroniques graves telles que le diabète " commente Éric Dessertenne, Directeur général de Biocorp.
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Les biotechs mises à rude épreuve
Ces sociétés pâtissent d'un cycle économique beaucoup moins favorable, qui se traduit notamment par une baisse du financement par le capital-risque des start-up. Ces entreprises sont donc obligées de mener des plans de licenciement. A cela s'ajoute un cadre réglementaire bien plus contraint. D'abord, aux Etats-Unis, les mesures liées à l'Inflation Reduction Act (IRA) pourraient avoir un fort impact sur les marges des intervenants. En effet, à partir de 2026, le programme fédéral Medicare va pouvoir renégocier le prix des médicaments commercialisés depuis neuf ans (chimiques) ou 13 ans (biologiques), avec des rabais qui pourraient aller de 35 à 60 % pour les biotechs. De même, en Europe, avec la nouvelle réglementation du médicament présentée à Bruxelles en avril, la durée de protection d'un brevet va être réduite si le traitement innovant n'est pas commercialisé dans tous les pays-membres sous deux ans.
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