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Berlin pour une réaction européenne à la décision de Téhéran sur l'enrichissement
information fournie par Reuters 07/01/2020 à 18:36

    BRUXELLES, 7 janvier (Reuters) - Le ministre allemand des
Affaires étrangères a invité mardi les autres signataires
européens de l'accord de 2015 sur le programme nucléaire iranien
à réagir à la décision de Téhéran de ne plus limiter
l'enrichissement d'uranium, sans aller jusqu'à plaider pour le
rétablissement des sanctions internationales. 
    Heiko Maas, qui s'exprimait à l'issue d'une réunion de crise
avec ses homologues français et britannique, s'est montré d'une
fermeté sans précédent à l'égard de la République islamique,
bien que les Européens n'aient pas renoncé à sauver l'accord de
Vienne. 
    "Ce que l'Iran a annoncé n'est, selon nous, pas la voie à
suivre. Nous devons donc apporter une réponse commune", a-t-il
déclaré à la presse, évoquant l'abandon du seuil
d'enrichissement annoncé dimanche, au surlendemain de la mort du
général iranien Qassem Soleimani, tué par un drone américain sur
ordre de Donald Trump. 
    Depuis mai, Téhéran s'affranchit petit à petit des
dispositions de l'accord, que les Etats-Unis ont dénoncé un an
plus tôt avant de rétablir et d'alourdir leurs sanctions. Les
signataires européens ont promis de le sauver en compensant ces
sanctions américaines, mais la dernière décision iranienne l'a
pratiquement vidé de sa substance. 
    Selon des diplomates européens interrogés lundi, France,
Allemagne et Grande-Bretagne sont sur le point de recourir au
"mécanisme de règlement des différends" prévu par le Plan
d'action global commun (PAGC) adopté en 2015. Les ministres des
Affaires étrangères de l'Union européenne se réuniront vendredi
à Bruxelles.  
    Chacun des signataires peut avoir recours au mécanisme qui
pourrait mener à terme à un "snapback", le rétablissement des
sanctions internationales qui étaient en vigueur avant l'accord
de Vienne.
    Selon Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat auprès du
ministre français des Affaires étrangères, il faut
"impérativement" trouver une solution pour désamorcer la
situation. "Les Européens doivent être la voix de la raison",
a-t-il déclaré à Reuters. 
         

 (Robin Emmott et Philip Blenkinsop, avec John Irish à Paris,
version française Jean-Philippe Lefief)
 

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