Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Atos se replie : à peine présenté, le plan d'affaires sera révisé
information fournie par AOF 25/04/2024 à 16:04

(AOF) - Deux semaines après la présentation de son plan d'affaires 2024-2027, Atos a prévenu qu’il serait révisé, entrainant une augmentation du besoin de nouvelles liquidités et potentiellement une réduction de dette supplémentaire. En Bourse, l’action du groupe informatique en difficulté perd 3,84% à 1,9134 euro. Le groupe n'a pas fourni plus de précision, mais une communication au marché sera faite dans les jours à venir. Le nouveau plan prendra en compte les "conditions de marché actuelles et de la performance de l’activité au premier trimestre de l’année".

Début avril, le groupe informatique en difficulté avait évalué ses besoins de refinancement à 1,2 milliard d'euros. Atos avait alors précisé que 600 millions d'euros de liquidités sont nécessaires pour financer l'activité sur la période 2024-2025.

Selon son plan d'affaires 2024-2027, Atos devrait consommer 593 millions de trésorerie entre 2024 et 2025 avant de retrouver un flux de trésorerie disponible positif. Il a également besoin de 300 millions d'euros de nouvelles lignes de crédit renouvelables et de 300 millions d'euros de lignes de garanties bancaires additionnelles.

Il a logiquement annoncé le prolongement de la date limite des propositions de refinancement au 3 mai. Atos souhaite toujours parvenir à une solution de refinancement avec les créanciers financiers d'ici juillet 2024.

Atos affichait un endettement net de 3,9 milliards d'euros à fin mars, "reflétant une baisse des actions spécifiques sur le fonds de roulement de 1,3 milliard d'euros par rapport à décembre 2023". Sa position de trésorerie s'élève à 1 milliard d'euros.

Au premier trimestre 2024, la marge opérationnelle du groupe s'est élevée à 48 millions d'euros, soit 1,9% du chiffre d'affaires contre 3,3% l'année précédente. Le chiffre d'affaires est ressorti à 2,48 milliards d'euros, en baisse organique de 2,6%. Eviden a enregistré une décroissance de 3,9% en comparable, "reflétant la faiblesse des marchés des Amériques et du Royaume-Uni". Tech Foundations a connu une décroissance de 1,5% en organique, "reflétant des réductions de périmètres contractuels pour certains clients en Amériques et Europe centrale".

Sur le plan commercial, le groupe annonce des prises de commandes pour 1,6 milliard pour un ratio de prise de commandes sur chiffre d'affaires à 64% par rapport à 73% l'an dernier.

"De manière générale, le management précise que le groupe a été impacté par des reports dans l'attribution de nouveaux contrats et de travaux supplémentaires, les clients attendant la finalisation du plan de refinancement", rapporte Invest Securities.

AOF - EN SAVOIR PLUS

En savoir plus sur le secteur Informatique / ESN (entreprises de services du numérique)

En avant toute dans l'IA générative

Les entreprises du numérique ont déjà commencé à adapter leurs offres et leurs pratiques à cette évolution, qui mixe ChatGPT et système d'information. Les cas d'usage les plus développés portent sur les centres d'appels avec l'intervention des chatbots ou dans le marketing, pour générer du texte ou des images de façon automatique. Le potentiel est énorme et Accenture France ambitionne de réaliser 30% de son activité avec le créneau data & IA à horizon 2025. Leader mondial du marché, Accenture a annoncé 3 milliards de dollars d'investissement sur trois ans dans ce domaine, avec un doublement du nombre d'employés dédiés pour atteindre 80.000 (sur 738.000 au total). Quant au leader français du secteur, Capgemini, il vise un investissement de 2 milliards d'euros durant les trois prochaines années, et 60.000 collaborateurs spécialisés (sur 360.000 actuellement).

L'intelligence artificielle désormais régulée en Europe

Il a été tenté de trouver un équilibre entre la volonté de protéger les droits fondamentaux des citoyens et celle de ne pas brider le développement des start-up européennes. Les associations française et allemande des entreprises du numérique, Numeum et Bitkom, avaient d'ailleurs réclamé un règlement européen sur l'intelligence artificielle (AI Act) favorable à l'innovation pour l'IA en Europe et sans règles trop contraignantes, notamment pour les IA génératives. L'approche européenne consiste à imposer des obligations pour les systèmes d'IA à haut risque, classés de faible à inacceptable. Pour la réglementation de l'IA générative (les systèmes de type ChatGPT), l'UE a établi des exigences plus fortes pour les modèles les plus puissants.

Valeurs associées

Euronext Paris +7.57%

Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 25/04/2024 à 16:04:00.

Agissant exclusivement en qualité de canal de diffusion, BOURSORAMA n'a participé en aucune manière à son élaboration ni exercé aucun pouvoir discrétionnaire quant à sa sélection. Les informations contenues dans cette analyse ont été retranscrites « en l'état », sans déclaration ni garantie d'aucune sorte. Les opinions ou estimations qui y sont exprimées sont celles de ses auteurs et ne sauraient refléter le point de vue de BOURSORAMA. Sous réserves des lois applicables, ni l'information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne sauraient engager la responsabilité BOURSORAMA. Le contenu de l'analyse mis à disposition par BOURSORAMA est fourni uniquement à titre d'information et n'a pas de valeur contractuelle. Il constitue ainsi une simple aide à la décision dont l'utilisateur conserve l'absolue maîtrise.

BOURSORAMA est un établissement de crédit de droit français agréé par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (« ACPR ») et par l'Autorité des Marchés Financiers (« AMF ») en qualité de Prestataire de services d'investissement et sous la surveillance prudentielle de la Banque Centrale Européenne (« BCE »).

Conformément à la réglementation en vigueur, BOURSORAMA établit et maintient opérationnelle une politique de gestion des conflits d'intérêts et met en place des mesures administratives et organisationnelles afin de prévenir, identifier et gérer les situations de conflits d'intérêts eu égard aux recommandations d'investissement diffusées. Ces règles contiennent notamment des dispositions relatives aux opérations financières personnelles afin de s'assurer que les collaborateurs de BOURSORAMA ne sont pas dans une situation de conflits d'intérêts lorsque Boursorama diffuse des recommandations d'investissement.

Le lecteur est informé que BOURSORAMA n'a aucun conflit d'intérêt pouvant affecter l'objectivité des analyses diffusées. A ce titre, le lecteur est informé qu'il n'existe pas de lien direct entre les analyses diffusées et les rémunérations variables des collaborateurs de BOURSORAMA. De même, il n'existe pas de liens financiers ou capitalistiques entre BOURSORAMA et les émetteurs concernés, en dehors des engagements contractuels pouvant régir la fourniture du service de diffusion.

Il est rappelé que les entités du groupe Société Générale, auquel appartient BOURSORAMA, peuvent procéder à des transactions sur les instruments financiers mentionnés dans cette analyse, détenir des participations dans les sociétés émettrices de ces instruments financiers, agir en tant que teneur de marché, conseiller, courtier, ou banquier de ces instruments, ou être représentées au conseil d'administration de ces sociétés. Ces circonstances ne peuvent en aucune manière affecter l'objectivité des analyses diffusées par BOURSORAMA.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.