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Atos : les créanciers rejettent l'offre de Daniel Kretinsky (La Tribune)
information fournie par AOF 20/05/2024 à 08:31

(AOF) - Les créanciers obligataires d'Atos ont rejeté l'offre de reprise du groupe informatique émanant du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky en invoquant un projet incompatible avec leur propres intentions, selon une information publiée par La Tribune, dans son édition de samedi.

Les créanciers obligataires jugent que le projet d'effacement de la quasi-totalité de la dette d'Atos porté par Daniel Kretinsky - en partenariat avec le fonds Attestor -, ainsi que la crainte d'une vente à la découpe, ne sont pas compatible avec leur volonté de convertir un niveau de dette en capital moins important et de conserver l'intégrité du groupe.

Cette position a été formalisée dans un message écrit envoyé à Atos, Bercy et à la conciliatrice Hélène Bourbouloux.

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En avant toute dans l'IA générative

Les entreprises du numérique ont déjà commencé à adapter leurs offres et leurs pratiques à cette évolution, qui mixe ChatGPT et système d'information. Les cas d'usage les plus développés portent sur les centres d'appels avec l'intervention des chatbots ou dans le marketing, pour générer du texte ou des images de façon automatique. Le potentiel est énorme et Accenture France ambitionne de réaliser 30% de son activité avec le créneau data & IA à horizon 2025. Leader mondial du marché, Accenture a annoncé 3 milliards de dollars d'investissement sur trois ans dans ce domaine, avec un doublement du nombre d'employés dédiés pour atteindre 80.000 (sur 738.000 au total). Quant au leader français du secteur, Capgemini, il vise un investissement de 2 milliards d'euros durant les trois prochaines années, et 60.000 collaborateurs spécialisés (sur 360.000 actuellement).

L'intelligence artificielle désormais régulée en Europe

Il a été tenté de trouver un équilibre entre la volonté de protéger les droits fondamentaux des citoyens et celle de ne pas brider le développement des start-up européennes. Les associations française et allemande des entreprises du numérique, Numeum et Bitkom, avaient d'ailleurs réclamé un règlement européen sur l'intelligence artificielle (AI Act) favorable à l'innovation pour l'IA en Europe et sans règles trop contraignantes, notamment pour les IA génératives. L'approche européenne consiste à imposer des obligations pour les systèmes d'IA à haut risque, classés de faible à inacceptable. Pour la réglementation de l'IA générative (les systèmes de type ChatGPT), l'UE a établi des exigences plus fortes pour les modèles les plus puissants.

Valeurs associées

1.67 EUR Euronext Paris -14.92%

2 commentaires

  • 20 mai 10:37

    effectivement, Atos vaut au moins 20 fois son cours actuel. De plus elle restera français;


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