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Atos a besoin de 1,1 milliard d’euros de liquidités en 2024 et 2025
information fournie par AOF 29/04/2024 à 08:28

(AOF) - Atos a dévoilé les paramètres révisés du cadre de sa restructuration financière et confirmé la réception d’une lettre d’intention non engageante de l’Etat français pour l’acquisition des activités du groupe jugées stratégiques par le gouvernement. Le groupe informatique en difficulté évalue désormais à 1,1 milliard d’euros les liquidités nécessaires pour financer l’activité sur la période 2024-2025, comparé à 600 millions d’euros annoncés précédemment. Ces sont fonds sont à fournir sous la forme de dette et/ou de capital par des parties prenantes existantes ou des investisseurs tiers.

Atos cite également 300 millions d'euros de nouvelles lignes de crédit renouvelables et 300 millions d'euros de lignes de garanties bancaires additionnelles.

Atos cible par ailleurs une notation de crédit à BB d'ici 2026, ce qui suppose un levier financier inférieur à 2 d'ici la fin de l'année 2026 et implique une réduction de la dette brute de 3,2 milliards d'euros contre 2,4 milliards d'euros précédemment. Le groupe souhaite également toujours une extension de 5 ans des échéances de la dette résiduelle.

Dans ce contexte, le groupe a prolongé jusqu'au 3 mai 2024 la date limite de soumission des propositions de refinancement intégrant le besoin de nouvelles liquidités par les parties prenantes existantes d'Atos SE et des investisseurs tiers.

Atos a l'intention d'inclure dans cet accord de restructuration financière la prolongation du financement intermédiaire de 450 millions d'euros pour lequel un accord de principe a été conclu et un financement intermédiaire supplémentaire de 350 millions d'euros entre juillet 2024 et la mise en œuvre finale de l'accord de restructuration financière.

L'Etat français veut racheter les activités stratégiques

Atos a reçu le 27 avril 2024 une lettre d'intention non engageante de l'Etat français concernant l'acquisition potentielle de 100% des activités d'Advanced Computing, de Mission-Critical Systems et de Cybersecurity Products d'Atos SE pour une valeur d'entreprise indicative comprise en 700 millions et 1 milliard d'euros. Ce périmètre représente un chiffre d'affaires d'environ 1 milliard d'euros en 2023, sur un total de 1,5 milliard d'euros pour l'ensemble de la division BDS.

Atos " accueille avec satisfaction cette lettre d'intention qui protégerait les impératifs stratégiques de souveraineté de l'État français ". La phase de due diligence avec l'Etat français démarrerait prochainement, en vue de l'émission d'une offre non engageante confirmatoire d'ici à début juin 2024.

La lettre d'intention prévoit un engagement d'exclusivité limité, s'appliquant aux offres directes sur le périmètre couvert par la lettre d'intention jusqu'à la première des deux dates suivantes : le 31 juillet 2024 ou la date de conclusion d'un accord global de restructuration financière.

AOF - EN SAVOIR PLUS

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En avant toute dans l'IA générative

Les entreprises du numérique ont déjà commencé à adapter leurs offres et leurs pratiques à cette évolution, qui mixe ChatGPT et système d'information. Les cas d'usage les plus développés portent sur les centres d'appels avec l'intervention des chatbots ou dans le marketing, pour générer du texte ou des images de façon automatique. Le potentiel est énorme et Accenture France ambitionne de réaliser 30% de son activité avec le créneau data & IA à horizon 2025. Leader mondial du marché, Accenture a annoncé 3 milliards de dollars d'investissement sur trois ans dans ce domaine, avec un doublement du nombre d'employés dédiés pour atteindre 80.000 (sur 738.000 au total). Quant au leader français du secteur, Capgemini, il vise un investissement de 2 milliards d'euros durant les trois prochaines années, et 60.000 collaborateurs spécialisés (sur 360.000 actuellement).

L'intelligence artificielle désormais régulée en Europe

Il a été tenté de trouver un équilibre entre la volonté de protéger les droits fondamentaux des citoyens et celle de ne pas brider le développement des start-up européennes. Les associations française et allemande des entreprises du numérique, Numeum et Bitkom, avaient d'ailleurs réclamé un règlement européen sur l'intelligence artificielle (AI Act) favorable à l'innovation pour l'IA en Europe et sans règles trop contraignantes, notamment pour les IA génératives. L'approche européenne consiste à imposer des obligations pour les systèmes d'IA à haut risque, classés de faible à inacceptable. Pour la réglementation de l'IA générative (les systèmes de type ChatGPT), l'UE a établi des exigences plus fortes pour les modèles les plus puissants.

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