Applied Materials reçoit de nouvelles citations à comparaître concernant ses livraisons en Chine

information fournie par Reuters •28/02/2024 à 17:14

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(Mise à jour de l'article du 27 février avec une citation; détails sur les citations à comparaître, historique de l'enquête)

Une enquête fédérale sur le fournisseur d'équipement de semi-conducteurs Applied Materials

AMAT.O concernant des livraisons en Chine s'est élargie à d'autres agences américaines, y compris la Securities and Exchange Commission, selon une déclaration de la société mardi.

La société a reçu une citation à comparaître de la SEC et une autre citation à comparaître liée à des livraisons en Chine de la part du bureau du procureur américain pour le district du Massachusetts en février. En novembre 2023, le ministère du commerce a également envoyé une citation à comparaître "concernant certaines expéditions de clients en Chine".

La société fait l'objet d'une enquête pénale américaine pour avoir potentiellement contourné les restrictions à l'exportation imposées au principal fabricant de puces chinois SMIC, selon trois personnes au fait du dossier, a rapporté Reuters en novembre.

"J'appellerais cela le coup de poing un, deux, trois", a déclaré Deborah Curtis, ancienne fonctionnaire américaine des départements du commerce et de la justice, en faisant référence aux différentes agences qui enquêtent sur Applied Materials.

La société a également déclaré mardi qu'elle avait reçu en février une citation à comparaître du bureau du procureur du district du Massachusetts, demandant des informations relatives à certaines demandes de subventions fédérales déposées ce mois-ci.

Les actions de la société ont baissé de 2,5 % mercredi.

Un porte-parole du procureur de Boston s'est refusé à tout commentaire. Le ministère du commerce n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire.

Applied Materials, le plus grand fabricant américain d'équipements de semi-conducteurs, fait l'objet d'une enquête du ministère de la justice pour avoir envoyé des équipements à SMIC via la Corée du Sud sans licence d'exportation, ont déclaré des sources à Reuters en novembre. Des centaines de millions de dollars d'équipements sont concernés, a déclaré l'une des personnes à l'époque.

L'entreprise produisait des équipements semi-conducteurs dans le Massachusetts, puis les expédiait à plusieurs reprises de son usine de Gloucester vers une filiale en Corée du Sud. De là, l'équipement était expédié à la société chinoise Semiconductor Manufacturing International Corporation (SMIC), ont déclaré en novembre les personnes au fait de l'enquête.