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Airbus, plus forte hausse du CAC 40 à la mi-séance du mardi 19 mars 2024
information fournie par AOF 19/03/2024 à 12:03

(AOF) - Airbus (+2% à 166,48 euros)

Airbus est parti pour enchaîner une cinquième séance de suite dans le vert. RBC a relevé sa recommandation sur le titre du constructeur aéronautique passant de Performance en ligne à Surperformer, tout en rehaussant son objectif de cours de 145 à 192 euros. "L'impact potentiel du rappel des moteurs GTF sur Airbus semble être moins important que ce que l'on craignait. Même avec des objectifs actualisés pour le milieu de la décennie, nous modélisons une croissance des liquidités à 16 milliards de dollars en 2025, ce qui crée d'importantes options d'allocation de capital", justifie RBC pour expliquer son relèvement de recommandation.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Constructeur aéronautique co-leader mondial avec Boeing, né en 1949 sous le nom d'Aérospatiale, diversifié dans les satellites ;

- Chiffre d'affaires de 58,8 Md€, tiré des avions civils à 70 %, des activités défense & espace à 19 % et des hélicoptères ;

- Modèle d'affaires d'offres de solutions aéronautiques et spatiales sûres et respectueuses de l'environnement, avec un engagement fort à l'égard de la société et des services publics ;

- Capital ouvert avec des positions fortes des Etats français, allemand (11 % chacun) et espagnol (4 %), le conseil d’administration de 9 membres étant présidé par René Obermann, Guillaume Faury étant directeur général ;

- Situation financière appuyée par les finances publiques avec 9,4 Md€ de liquidités nettes et un autofinancement libre de 4,3 Md€.

Enjeux

- Initiative « Prochain chapitre » fondée sur 3 piliers -simplification, renforcement et croissance- et visant à créer une entreprise plus rentable, plus résistante et leader de la décarbonation de l'industrie ;

- Stratégie d’innovation intégrée au modèle d'affaires et soutenue par 3,1 Md€ de R&D :

- feuille de route « Fast-Track » priorisant l’électrification, les systèmes industriels, la connectivité, l’autonomie, les matériels et l’intelligence artificielle,

- organisation « CRT » axée sur les technologies de rupture, associée à des partenariats extérieurs;

- Stratégie environnementale validée par le SBTi avec l’ambition de devenir n° 1 de l’aviation décarbonée :

- d’ici 2030, réduction de 63 % des émissions de scope 1 et 2 et, d’ici 2035, réduction de 46 % des émissions générées par les avions commerciaux en service,

- conception d’un avion « ZEROe » avec carburant hybride-hydrogène,

- intégration dans le reporting des émissions émises par les clients,

- lancement de 2 centres de développement de moteurs hydrogènes en France et Allemagne,

- foisonnement d’initiatives -High5+ de recul des émissions et déchets durant le process de production, Sentinel 5P de données sur l’air, Air Race E...

- intégration de critères ESG dans certaines facilités de crédit ;

- Reprise des embauches et accélération du rythme de production ;

- Visibilité de l’activité : carnet de commandes de 449 Md€ grossi par 82,5 Md€ de prises de commandes en 2022 (1078 avions commerciaux, 362 hélicoptères, dont 12 H160 et 13,7 Md€ de prises de commandes pour la défense et l’espace, notamment le système de combat du futur et le système eurodrone) ;

- Impact positif de la hausse du dollar, monnaie de vente pour 80 % des revenus ;

Défis

- Guerre Russie-Ukraine : recherche à moyen terme de nouvelles sources d’approvisionnement en titane et gel ;

- Report de la mise en service de l’A321XLR initialement prévue pour début 2024 ;

- Inquiétudes après les retards de livraison d’avions civils à la fin 2022 ;

- Exécution de la montée en puissance industrielle visant une cadence de 9 Airbus 350 fin 2025 ;

- Après une hausse de 3,3 % du résultat opérationnel à fin septembre 2022, objectifs 2023 : livraison de 720 avions civils, hausse du bénéfice opérationnel à 6 Md€ et flux de trésorerie d’environ 3 Md€ ;

- Dividende 2022 de 1,8 € en hausse de 14 %.

La fin d'un duopole ?

Depuis plusieurs décennies l'américain Boeing et l'européen Airbus se partagent 99% du marché mondial des avions de ligne de plus de 110 sièges. Ce marché pèse plus de 100 milliards de dollars par an. Néanmoins ce duopole paraît fragilisé en 2022 pour plusieurs raisons. D'abord, pour la première fois, deux avions monocouloirs moyen-courriers, le C919 du chinois Comac et le MC-21 du russe Irkut, s'apprêtent à entrer en service. A cela s'ajoute la crise du Boeing 737 MAX. Avec l'arrêt des livraisons de cet avion entre 2019 et 2021, l'équilibre de production a été rompu. En 2021 Boeing a affiché 340 livraisons, Airbus restant largement en tête, avec 611.

Valeurs associées

Euronext Paris -0.92%

Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 19/03/2024 à 12:03:00.

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