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VTC : "On a une dignité, il ne faut pas accepter la sauvagerie d'Uber"
information fournie par Le Point 17/05/2016 à 06:26

Sayah Baaroun est secrétaire général du syndicat Unsa dédié aux chauffeurs privés et autres VTC. Montée en octobre 2015, cette organisation fait figure d'exception dans le paysage syndical français. Un chauffeur privé n'est-il pas en effet un patron ? Un syndicat comme l'Unsa ne doit-il pas défendre que les salariés ? Alors pourquoi une telle union ? En arrière-plan se dessine la polémique sociale du moment : l'Urssaf Ile-de-France estime que les chauffeurs Uber devraient être des salariés de l'entreprise américaine, et non pas des travailleurs indépendants comme c'est actuellement le cas. Chauffeur indépendant, Sayah Baaroun répond à nos questions.

Le Point.fr : Un chauffeur VTC est-il un travailleur indépendant ou un salarié ?

Sayah Baaroun : La profession est clairement divisée en deux camps. Il y a des chauffeurs qui se comportent comme des patrons. Ceux-là sont prêts à démarcher des clients, à se charger de la facturation? Et il y a les autres, qui s'appuient sur des plateformes technologiques comme Uber ou Chauffeur-Privé : ils attendent que des clients les contactent pour entrer en action. En échange, Uber ou Chauffeur-Privé se chargent de l'aspect administratif, et se rémunèrent évidemment au passage. Je ne suis pas certain qu'avec une telle mentalité, ces derniers puissent se revendiquer indépendants, même si sur le papier...

1 commentaire

  • 17 mai 07:50

    1400 euros par moi, c'est mieux que le chômage à vie avec le RSA et la désespoir. En fait les français préfèrent le chômage plutôt que l'emploi.


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