(NEWSManagers.com) - Les gestionnaires d'actifs présents sur le secteur des infrastructures vont augmenter leur allocation à la classe d'actifs, selon un sondage réalisé par Preqin au quatrième trimestre 2015 auprès de 57 sociétés de gestion (" 2015 Preqin Infrastructure Report-Fund Manager Outlook" ). Au cours des douze prochains mois, 65% des gestionnaires interrogés envisagent de déployer davantage de capitaux que l'année précédente dans les infrastructures et 27% d'entre eux prévoient une hausse significative de leurs investissements dans la classe d'actifs. Ils ne sont que 11% à vouloir diminuer leurs engagements.
Les projets d'investissement sont soutenus par une meilleure disponibilité de dette pour 56% des sondés, plus des deux tiers des gestionnaires indiquant que les banques devraient leur fournir l'essentiel de leur financement pour 2015. Plus des deux tiers des gestionnaires indiquent qu'ils vont aussi utiliser des fonds de dette comme source de capital, mais sans trop attendre de ce côté-là, ce segment de marché étant encore très nouveau.
Le sondage souligne également l'accroissement de la concurrence en raison de l'appétit croissant pour les infrastructures. Pour 60% des gestionnaires, la concurrence a augmenté au cours des douze derniers mois, et aucun n'a fait état d'une moindre concurrence. Plus précisément, 37% des gestionnaires indiquent qu'ils sont plus fréquemment en conccurence avec des investisseurs institutionnels qui sont de plus en plus nombreux à vouloir accéder directement à la classe d'actifs. La concurrence entre asset managers semble également s'accentuer. Corollaire inévitable de cette évolution, les valorisations ont considérablement augmenté.
Dans ce contexte, la nouvelle réglementation, telle que la directive AIFM, n'est pas très bien perçue, 34% des gestionnaires estimant qu'elle aura un impact négatif sur le secteur des fonds d'infrastructures en 2015. Un gestionnaire sur deux s'est déjà mis en conformité avec les exigences de la directive AIFM en matière de distribution en Europe. Mais 52% indiquent aussi qu'ils ne sont pas très au fait des exigences locales, souvent très différentes d'un Etat à l'autre, si bien qu'ils ont renoncé dans l'immédiat à commercialiser leurs fonds sous le label AIFM.
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