Deux ans après le début de son mandat, François Hollande l'a promis une nouvelle fois lundi soir, lors de sa déclaration enregistrée diffusée à la télévision : il va se battre pour réorienter l'Europe. Comprendre vers moins d'austérité et plus de croissance. Une nouvelle promesse qui sonne comme un aveu d'échec : son plan de 120 milliards d'euros annoncé à grand renfort de trompettes en 2012 en échange de la signature du traité budgétaire négocié par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel n'était pas suffisant pour revigorer l'économie européenne. Les ménages et les entreprises françaises, eux, n'ont vu que les hausses d'impôts. Le dîner informel prévu mardi soir avec ses homologues à Bruxelles aura-t-il permis à un chef de l'État affaibli par le résultat des élections européennes à réussir là où il a échoué il y a deux ans ? François Hollande croise sans doute secrètement les doigts pour que la cavalerie de Francfort vienne à sa rescousse, notamment en faisant baisser l'euro. La valeur de l'euro, un élément déflationniste Face au risque de déflation en zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) donne de plus en plus de signes de vouloir passer à l'action, lors de la prochaine réunion de son conseil des gouverneurs, le 5 juin. Le président de l'institution, l'Italien Mario Draghi, explique désormais clairement que le taux de change de la monnaie unique est "un motif sérieux de préoccupation" parce qu'il pèse...
Super Mario volera-t-il au secours de François Hollande ?
information fournie par Le Point 28/05/2014 à 22:47
Mes listes
Une erreur est survenue pendant le chargement de la liste
25 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer