Enfoncé, François Hollande ! Pressé par ses alliés écologistes, le candidat socialiste promettait en 2012 de réduire la part du nucléaire à 50 % dans la production nationale d'électricité en un peu plus de dix ans, contre 75 % alors. Une promesse de campagne consignée dans la loi, même si rien ? ou presque ? n'a été fait depuis pour la satisfaire. Cinq ans plus tard, Benoît Hamon change de braquet. Le candidat socialiste, qui vient de nouer une alliance avec l'écologiste Yannick Jadot, promet « la sortie progressive et intégrale du nucléaire, avec objectif d'y parvenir à l'horizon d'une génération, soit 25 ans, avec fermeture des premiers réacteurs durant la mandature [...] ».
En clair, en 2042, les 58 réacteurs de l'Hexagone seraient fermés ? l'EPR de Flamanville s'ajoutant sans doute à la fournée une quinzaine d'années après sa mise en service et plus de dix milliards d'euros investis ! Le pays s'alimentera donc en énergie par la seule force du vent, du soleil, de l'eau et de quelques autres sources renouvelables comme la biomasse ? si Benoît Hamon accède à l'Élysée et si ses successeurs maintiennent cet objectif.
Jean-Luc Mélenchon est sur la même ligne, bien qu'il laisse aux centrales un peu plus de temps à vivre. Le candidat de La France insoumise promet une énergie intégralement renouvelable en 2050 ? ce qui suppose l'arrêt complet des réacteurs à cette date, dans un peu...
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