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Schulz place l'Europe au centre de la campagne du SPD
information fournie par Reuters25/06/2017 à 15:31

 (Actualisé tout du long) 
    par Holger Hansen et Madeline Chambers 
    BERLIN, 25 juin (Reuters) - Le chef de file du Parti social 
démocrate (SPD), Martin Schulz, a placé dimanche trois thèmes au 
centre de sa campagne pour les législatives de septembre, 
l'investissement, la justice sociale et le renforcement de 
l'Europe. 
    Les chances du SPD d'empêcher Angela Merkel d'obtenir un 
quatrième mandat consécutif à la tête de l'Allemagne semblent 
minces même si certains à gauche pensent qu'il faut s'inspirer 
de l'exemple du leader travailliste Jeremy Corbyn en 
Grande-Bretagne. 
    Le SPD a, pendant un temps, bénéficié d'un effet Martin 
Schulz après la désignation de ce dernier pour mener la bataille 
électorale de septembre face à la chancelière Merkel. 
    Mais depuis les sociaux démocrates ont perdu environ 10 
points dans les sondages et les conservateurs de la CDU comptent 
une confortable avance de 15 points. 
    S'adressant aux délégués de son parti réunis à Dortmund pour 
approuver son programme de campagne, l'ancien président du 
Parlement européen a insisté sur la gratuité de l'éducation, la 
réduction des charges fiscales pour les moyens et bas revenus, 
les investissements dans les infrastructures et le soutien à une 
Europe unie. 
    "Nous vivons un moment de bouleversement. L'Europe doit être 
à nouveau fondée. C'est la mission de l'Europe et c'est la 
mission du SPD", a-t-il déclaré dans un discours de 80 minutes 
devant environ 600 délégués et quelque 5.000 invités. 
    "J'ai lutté pour mes idées toute ma vie. Il faut descendre 
dans la rue pour défendre ses idées, pour s'assurer que le 
prochain gouvernement sera social démocrate et qui leur donnera 
une réalité", a-t-il poursuivi. 
    Martin Schulz a également accusé sa rivale conservatrice de 
ne pas avoir osé s'opposer à Donald Trump et a vivement critiqué 
le président turc Recep Tayyip Erdogan, affirmant que celui-ci 
devrait libérer les journalistes emprisonnés en Turquie. 
    S'il veut avoir une chance de l'emporter en septembre, le 
SPD doit mobiliser sa base, de nombreux électeurs ayant pardonné 
à Merkel sa politique d'accueil des réfugiés et la considèrent 
comme la garantie d'une présence affirmée de l'Allemagne sur la 
scène internationale. 
    Plus tôt dans la journée, l'ancien chancelier Gerhard 
Schröder avait tenté de mobiliser les cadres du parti, les 
exhortant à mener une bataille électorale aussi volontaire que 
celle de 2005, la dernière qu'il ait conduite. 
    "Nous avons une chance. Si nous mobilisons nos forces dans 
les prochaines semaines, nous pouvons réussir à faire du SPD le 
parti le plus important", a-t-il affirmé. 
    "Souvenez-vous. (En 2005), nous avons réussi à remonter plus 
de 20 points en quelques semaines. Rien n'est encore joué", 
a-t-il ajouté. Cette année-là, le SPD avait terminé à un point 
de la CDU. 
    Près d'un tiers des électeurs effectuent leur choix le jour 
du scrutin ou dans les jours qui précèdent, a rappelé l'ancien 
chancelier qui dirigea l'Allemagne de 1998 à 2005. 
         
 
 (Roger Hansen à Dortmund et Madeline Chambers à Berlin; Pierre 
Sérisier pour le service français) 
 

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