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Schroders veut se renforcer en Asie, sur les retraites et dans l'obligataire
information fournie par Newsmanagers 24/11/2016 à 12:15

(NEWSManagers.com) - Confrontés à la confusion qu'a provoqué le Brexit, les responsables du groupe Schroders sont restés plutôt sereins. A l'occasion d'un séminaire presse, les 17 et 18 novembre à Londres au siège du gestionnaire d'actifs britannique, les interrogations renouvelées des médias étrangers ont surtout souligné la volonté des dirigeants de ne pas en rajouter, surtout dans le contexte de " bruit et de fureur" qui entoure les débats au jour le jour sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, et de s'en tenir aux faits.

Peter Harrison, le successeur de Michael Dobson à la tête de Schroders, a été très clair sur ce point. " Nous sommes bien placés pour répondre au défi du Brexit" , a déclaré le directeur général du groupe. Schroders n'a pas grand chose à redouter de cette nouvelle donne qui reste à définir dans la mesure où le groupe a des activités solides des deux côtés de la Manche, avec des intérêts réciproques très développés de la part des investisseurs. Et Duncan Owen, responsable mondial de l'immobilier, a relevé qu'au-delà du bruit, toujours " négatif" , " il est surprenant de constater que le volume des transactions dans l'immobilier est inchangé par rapport à la période post-Brexit" . Bien entendu, l'incertitude est bien là, mais l'offre sur le marché britannique est en réalité plutôt modeste et la faiblesse de la livre attire certaines clientèles, comme celle des investisseurs asiatiques.

Cela dit, ce qui est beaucoup plus important aux yeux de Peter Harrison, est de tenir le cap de la stratégie du groupe, à savoir " continuer à proposer des solutions d'investissement et à faire gagner de l'argent à nos clients" . Ce qui peut passer par des acquisitions, comme celle récemment annoncée de Benchmark Capital, qui va permettre au groupe de se renforcer sur le marché retail britannique. Ce qui peut aussi passer par des partenariats avec la concurrence, à l'instar de l'accord passé avec BlackRock sur le partage de la plateforme Aladdin développée par le géant américain. Ce qui peut également passer par une prise de participation dans une société en pointe dans son secteur, comme Nutmeg peut l'être dans les fintechs.

Peter Harrison a toutefois laissé entendre que la voie de la croissance externe n'était pas forcément celles des toutes prochaines années. Le groupe a déjà une taille conséquente et les deux années à venir seront plutôt consacrées à des travaux d'intégration. Ce qui n'empêche pas le groupe d'afficher des objectifs de croissance spécifiques, entre autres en Asie, une région en croissance où le groupe est présent depuis plusieurs années et où l'immobilier offre d'énormes opportunités aux investisseurs. Et les européens ne sont pas les derniers à s'intéresser à la région. Schroders entend aussi répondre au défi des engagements de retraite non capitalisés dans un environnement où les fonds de pension recherchent du rendement mais sans la volatilité des marchés. Peter Harrison a enfin annoncé sa volonté de développer l'ensemble de la plateforme obligataire.

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