Euronext. (© AFP)
Les produits dérivés tels les CFD, certificats turbos, autres warrants et options de vente, aux forts effets de levier, permettent aux investisseurs avisés, professionnels et particuliers, de spéculer sur la baisse des actions, dans le but de réaliser d’importantes plus-values en cas de chute des marchés. Le Service à règlement différé (SRD), né en 2000 sur les cendres du règlement mensuel, permet également de prendre des positions vendeuses nettes. Dans les faits, il suffira au vendeur à découvert d’emprunter une action éligible dont il anticipe une baisse du prix et de la vendre, dans l’espoir d’empocher la différence au moment où il faudra la racheter pour la restituer au prêteur.
Ces pratiques de «vente à découvert» sont souvent accusées d’accélérer le recul des marchés en période de crise. Mais elles permettent surtout de générer de la liquidité et de contrarier les excès à la hausse. Et la Bourse de Paris n’échappe pas aux ventes à découvert. Actuellement, 2,3% du capital des valeurs de l’indice SBF 120 sont vendus à découvert (+0,2 point par rapport au début de l’année).
Grâce aux données compilées par le cabinet Markit, arrêtées au 6 juin 2016, Le Revenu a établi le palmarès des dix actions du SBF 120 les plus vendues à découvert (attention, ces données tiennent comptent des transactions réalisées sur les plateformes boursières alternatives qui peuvent échapper au
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