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Sans domicile fisc, ou comment les multinationales échappent à l'impôt
information fournie par Le Point 16/09/2016 à 14:13

Imaginez du papier toilette, en provenance de Chine, facturé 4 121 dollars le kilo. Des stylos billes qui quittent Trinité-et-Tobago à 8 500 dollars pièce. Ou encore des sceaux en plastique tchèques transitant par la filiale d'une multinationale installée dans un paradis fiscal, pour être ensuite facturés à une autre filiale, aux États-Unis, 1 000 dollars pièce ! Il s'agit d'opérations tout à fait légales, qui consistent à localiser les charges dans les pays à forte fiscalité et les profits dans les pays à maigre taxation. Sur notre planète, il n'y a que l'embarras du choix en ce qui concerne les paradis fiscaux. 50 ? 60 ? Ils ne taxent les sociétés qu'à 1 %, 2 %, et même à 0,00146 %. Ce ne sont pas seulement quelques gros malins qui passent par ce commerce intergroupe, et jouent de ces jeux fiscaux invisibles, mais bien la majorité des multinationales, racontent Alain Bocquet, député-maire de Saint-Amand-les-Eaux, et son frère Éric Bocquet, sénateur et maire de Marquillies, dans Sans domicile fisc , qui paraît au moment du procès Cahuzac *.

Face à de telles combines, l'ancien ministre socialiste du Budget passerait presque pour un enfant de ch?ur, lui qui a ouvert un compte à son nom à l'UBS, la plus visible des banques suisses. Mais gardons-nous d'en sourire. En contournant l'impôt, les multinationales laissent aux seules classes moyennes, aux braves contribuables, le soin de payer pour la Poste, les pompiers, les...

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