SALON-PSA-Le rachat d'Opel sans impact sur la coopération avec Renault

information fournie par Reuters •08/03/2017 à 09:13

    PARIS, 8 mars (Reuters) - Le rachat d'Opel par PSA  PEUP.PA  
n'a pas d'impact aujourd'hui sur les autres coopérations de PSA 
ou d'Opel, notamment celle avec Renault  RENA.PA  dans les 
fourgons, a déclaré le président du directoire de PSA Carlos 
Tavares. 
    PSA et General Motors  GM.N  ont annoncé lundi un projet 
d'acquisition par le groupe français de la filiale européenne de 
l'américain, une opération qui doit être bouclée vers la fin de 
l'année. Or Opel et Vauxhall coopèrent également depuis de 
nombreuses années avec Renault dans les véhicules utilitaires. 
    "Nous sommes ici pour faire du business et nous sommes des 
gens à l'esprit ouvert, des gens pragmatiques", a dit Carlos 
Tavares lors des journées presse du salon de l'automobile de 
Genève. 
    "Nous avons de très bonnes relations avec Toyota  7203.T , 
Opel et Vauxhall font du business avec Renault, cela nous 
convient, nous avons l'intention de respecter ces contrats et 
plus nous travaillons avec nos pairs, mieux nous nous portons", 
a-t-il ajouté. 
    Soucieux de partager les coûts de développement et de 
production, les constructeurs automobiles ont mis sur pied un 
tissu de coopérations croisées dans les véhicules utilitaires 
légers. 
    PSA, qui produit déjà en République tchèque des petites 
citadines avec Toyota, assemble également la dernière génération 
de fourgons du groupe japonais dans son usine française de 
Sevelnord. 
    Toyota y a remplacé Fiat  FCHA.MI , qui a rejoint la 
plate-forme du Renault Trafic produit à Sandouville. Renault y 
assemble aussi certaines versions du Vivaro d'Opel, le reste 
étant produit dans l'usine Vauxhall de Luton, en 
Grande-Bretagne. 
    Opel, dont les modèles doivent progressivement basculer sur 
des architectures PSA, utilise aussi l'usine Renault de Batilly 
pour son grand fourgon Movano, assemblé sur la même chaîne que 
le Renault Master ou le Nissan NV400. 
 
 (Gilles Guillaume, édité par Dominique Rodriguez)