Rothschild renforce ses équipes face aux nouvelles technologies

information fournie par Reuters •05/02/2018 à 12:41

    PARIS, 5 février (Reuters) - Parce que le digital bouleverse 
en profondeur les industries traditionnelles, Rothschild 
 ROTH.PA  a décidé de se doter d'une équipe de banquiers 
d'affaires dédiée aux nouvelles technologies, en mobilisant des 
collaborateurs présents aux Etats-Unis, en Europe, en Asie ainsi 
qu'en Israël. 
    Cette équipe est pour l'heure composée de 50 banquiers 
d'affaires dont une vingtaine dans les bureaux américains de la 
banque à New York et Palo Alto et une vingtaine de banquiers en 
Europe à Londres et à Paris. 
    "Le secteur de la 'tech' (technologie, ndlr) est un secteur 
très actif. C'est aussi un secteur transversal", explique 
Grégoire Chertok, associé-gérant chez Rothschild, lors d'une 
conférence de presse. "Nous souhaitons accompagner au mieux nos 
clients dans la transformation de leur 'business model' (modèle 
d'affaires, ndlr) (...) Nous avons de plus en plus de demandes 
de nos clients traditionnels." 
    Sur les problématiques liées aux nouvelles technologies, 
Rothschild compte apporter à ses clients l'ensemble des métiers 
de la banque d'affaires qu'il s'agisse du conseil en 
fusions-acquisitions, des introductions en Bourse ou des levées 
de fonds. 
    "Nous avons l'ambition de travailler sur toutes les 
transactions, et de toutes tailles", fait savoir Grégoire 
Chertok. 
    "Nous créons ainsi une équipe intégrée au niveau mondial sur 
tous les métiers de la banque d'affaires", note de son côté 
Virginie Lazès, managing director chez Rothschild, lors du même 
point presse. "L'idée est de faire grandir cette équipe au fur 
et à mesure de son développement." 
    La banque d'affaires prévoit d'ores et déjà de recruter 15 
personnes pour son bureau de Palo Alto. 
    Dans les nouvelles technologies et le digital, Rothschild a 
notamment conseillé TF1  TFFP.PA  dans le rachat de la société 
aufeminin.com et la plate-forme de financement participatif 
KissKissBankBank pour son rachat par la Banque postale. 
 
 (Matthieu Protard, édité par Jean-Michel Bélot)