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Rohani met en garde contre un retour de l'extrémisme en Iran
information fournie par Reuters 29/04/2017 à 21:42

    LONDRES, 29 avril (Reuters) - Le président Hassan Rohani a 
mis en garde samedi contre un retour de l'extrémisme en Iran à 
l'occasion de l'élection présidentielle du 19 mai où il brigue 
un second mandat face à l'opposition des conservateurs. 
    Hassan Rohani, un modéré, avait créé la surprise du scrutin 
de 2013 après huit années de règne de Mahmoud Ahmadinejad, 
tenant d'une ligne dure, dont la réélection en 2009 avait 
provoqué d'immenses manifestations et conduit à une répression 
violente. 
    Rohani doit compter avec la concurrence des conservateurs 
dont certains sont proches du guide suprême de la révolution 
islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, et qui dénoncent les 
mauvais résultats de la politique économique du président 
sortant. 
    Ces conservateurs reprochent également à Rohani sa politique 
de détente à l'égard de l'Occident ainsi que les concessions 
faites lors de la signature de l'accord sur le programme 
nucléaire iranien en échange d'un allègement des sanctions 
économiques. 
    "Nous ne les laisserons pas ramener une atmosphère 
sécuritaire et policière dans notre pays", a déclaré Rohani lors 
d'une réunion de ses partisans à Yazd dans le centre du pays, 
selon l'agence Tasnim. 
    "Les Iraniens montreront au monde lors de l'élection du 19 
mai que l'ère de la violence, de l'extrémisme et des pressions 
est terminée dans notre pays et que l'Iran avance sur le chemin 
de la raison", a-t-il poursuivi. 
    L'un des plus importants adversaire d'Hassan Rohani est 
Ebrahim Raisi, président de la fondation caritative qui gère le 
sanctuaire de l'imam Reza à Mashhad, la grande ville sainte de 
l'Iran dans le nord-est du pays. 
    Proche d'Ali Khamenei, le religieux est également un homme 
qui connaît parfaitement l'appareil judiciaire iranien puisqu'il 
a été vice-procureur et procureur de Téhéran puis vice-procureur 
général et Attorney General de 2014 à 2016. 
    Il fut l'un des quatre juges qui prononcèrent l'exécution de 
plusieurs milliers de prisonniers politiques en 1988. 
    Hassan Rohani peut compter sur un large soutien parmi la 
jeunesse iranienne et dans l'électorat urbain, séduits par ses 
positions libérales et la fin de l'ingérence des religieux dans 
leurs vies personnelles, estiment les observateurs. 
    Au cours de son mandat, les progrès dans le domaine des 
libertés publiques ont été limités, de même que les avancées sur 
la question des prisonniers politiques. Son action a surtout 
visé à sortir l'Iran de l'isolement international dans lequel il 
se trouvait. 
     
     
     
 
 (Bozorgmehr Sharafedin; Pierre Sérisier pour le service 
français) 
 

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