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Rohani défend son bilan économique avant l'élection en Iran
information fournie par Reuters 27/04/2017 à 18:15

    ANKARA, 27 avril (Reuters) - Le président iranien, Hassan 
Rohani, a défendu jeudi son bilan économique, à trois semaines 
de l'élection présidentielle, et a jugé que l'accélération du 
développement économique résidait dans l'approfondissement des 
partenariats avec les autres pays. 
    Ces propos contrastent avec les opinions défendues par le 
guide de la Révolution iranienne, l'ayatollah Ali Khameneï, qui 
a recommandé aux six candidats à l'élection présidentielle de ne 
pas faire reposer la relance de l'économie iranienne sur 
l'investissement étranger. 
    "Aux candidats: Promettez de veiller sur l'Iran et son 
peuple sans compter sur les étrangers pour développer le pays et 
trouver des solutions", a dit le guide suprême, repris sur son 
compte Twitter. 
    Hassan Rohani estime de son côté que l'économie de la 
république islamique s'est améliorée depuis son élection en 
2013. Il s'était alors engagé à désenclaver l'Iran et à ouvrir 
davantage la société. 
    "Nous devrions nous dispenser d'effrayer les investisseurs 
étrangers et nationaux (...), nous sommes en mesure d'attirer 
140 milliards de dollars (129 milliards d'euros) 
d'investissements qui pourront permettre de réduire le chômage", 
a déclaré le président à la radio. 
    "Les conditions de vie des Iraniens se sont améliorées, les 
revenus des retraités et de ceux qui vivent des aides de l'Etat 
ont augmenté au cours des quatre dernières années." 
    Ali Khameneï et le camp conservateur reprochent à Hassan 
Rohani d'avoir engagé un processus de rapprochement avec les 
Occidentaux qui s'est soldé par la conclusion en juillet 2015 
d'un accord sur le programme nucléaire iranien et a contribué à 
mettre fin à l'isolement de l'Iran. 
    "Il y a quatre ans, j'ai promis à notre peuple de mettre fin 
à l'isolement diplomatique (...) nous ne pourrons régler nos 
difficultés économiques en nous contentant de scander des 
slogans", a dit Hassan Rohani, dans une référence implicite à 
ses adversaires conservateurs qui promettent de créer chaque 
année des millions d'emplois. 
    L'affrontement entre le président sortant et son principal 
adversaire, le conservateur Ibrahim Raisi, s'est durci ces 
derniers jours lorsque le second a rejeté le bilan économique du 
premier et fustigé la politique de détente avec l'Occident.     
 
 (Parisa Hafezi, Nicolas Delame pour le service français) 
 

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