Emmanuel Macron met en garde à plusieurs reprises Carlos Ghosn, le PDG de Renault, dans une interview publiée jeudi soir sur le site internet du quotidien économique
Les Échos.
Le ministre de l'Économie affirme qu'il mettra son veto à tout projet visant à faire évoluer l'alliance entre Renault et Nissan en faveur du constructeur japonais. "C'est un sujet d'actionnaire, qui ne relève pas d'un comité exécutif et qui ne saurait être prisonnier des problèmes d'ego. Ceux qui proposent un rééquilibrage des pouvoirs avec un agenda caché prennent le risque d'abîmer l'alliance", déclare Emmanuel Macron.
Une déclaration qui fait suite à une fuite publiée dans la presse début octobre. Cette dernière faisait état d'une volonté du constructeur japonais Nissan, également présidé par Carlos Ghosn, de peser davantage dans le capital de son partenaire français pour contrer l'influence renforcée de l'État français. Les tensions entre le gouvernement et Carlos Ghosn avaient déjà connu un pic en avril dernier avant l'assemblée générale du groupe au losange, quand l'État était monté - temporairement selon lui - de 15 à 19,7 % du capital de l'ex-régie pour imposer l'application de la "loi Florange" qui récompense les actionnaires de long terme par des droits de vote double.
Des participations croisées
"Ma volonté, c'est que Renault réussisse avec l'alliance ; son avenir se construit avec...
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