« Quand je me considère, je me désole, quand je me compare, je me console. » Cette sentence attribuée à Talleyrand ? parfois aussi à Rivarol ? s'applique très mal au quinquennat de François Hollande et à son bilan économique. Les données comparatives publiées chaque semaine par l'Office européen des statistiques Eurostat ne fournissent en effet aucune raison de se consoler, bien au contraire, des mauvaises performances économiques de la France et d'en relativiser la médiocrité.
Lundi 24 octobre, par exemple, Eurostat a annoncé qu'au deuxième trimestre 2016, le ratio du déficit public par rapport au PIB, corrigé des variations saisonnières, s'est établi à 1,5 % en moyenne dans la zone euro. La France affiche quant à elle un déficit plus de deux fois supérieur, à 3,2 %, qui se situe parmi les plus élevés de la zone et se compare de façon très peu flatteuse avec l'excédent de 0,7 % observé en Allemagne.
Le même lundi 24 octobre, Eurostat a aussi annoncé que le ratio de la dette publique par rapport au PIB s'est établi à 91,2 % dans la zone euro à la fin du deuxième trimestre 2016, soit une baisse de 0,9 point en un an. Le même ratio a en revanche augmenté de 0,6 point en France depuis un an pour atteindre un record historique de 98,2 %. La France affiche désormais un niveau de dette publique supérieur de sept points à la moyenne de la zone euro, soit le plus important écart jamais constaté....
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