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Près de 125.000 Rohingya ont fui au Bangladesh, Aung San Suu Kyi sous pression
information fournie par Reuters 05/09/2017 à 13:14

    DACCA,  5 septembre (Reuters) - Les chefs d'Etat à majorité 
musulmane, dont le Bangladesh, l'Indonésie et le Pakistan, ont 
exhorté la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi à mettre fin aux 
violences contre les musulmans Rohingya après le départ de près 
de 125.000 d'entre eux vers le Bangladesh.  
    Les violences actuelles ont été provoquées par une offensive 
coordonnée de rebelles Rohingya contre des postes de police et 
de l'armée dans l'Etat d'Arakan (Rakhine), où les musulmans se 
disent depuis longtemps persécutés par les bouddhistes, 
majoritaires en Birmanie. 
    La contre-offensive des forces de sécurité a fait au moins 
400 morts, dont des civils, et des milliers de maisons ont été 
incendiées. 
    La ministre indonésienne des Affaires étrangères devait se 
rendre mardi à Dacca, la capitale du Bangladesh, après avoir 
rencontré Aung San Suu Kyi et le chef de l'armée birmane, Min 
Aung Hlaing, pour leur demander de faire cesser ce bain de sang. 
    "Les forces de sécurité doivent cesser immédiatement toute 
forme de violence là-bas et apporter l'aide et le développement 
humanitaire à court et moyen terme", a dit Retno Marsudi après 
ses entretiens à Rangoun.  
    Les autorités birmanes imputent ces exactions aux rebelles, 
qu'elles accusent d'être dirigés par des djihadistes étrangers, 
mais les réfugiés arrivés au Bangladesh affirment que l'armée a 
aussi brûlé des villages et tué des habitants pour contraindre 
les autres à partir. 
    Pour un responsable politique bangladais, les pays membres 
de l'Association des nations du Sud-Est asiatique (Asean) 
doivent pousser la Birmanie à cesser toute violence.  
    "Si nous maintenons la pression sur la Birmanie de la part 
de l'Asean et de l'Inde, ce sera bon", a dit H.T. Imam, 
conseiller de la Première ministre Cheikh Hasina.  
    Le Premier ministre indien Narendra Modi se rend d'ailleurs 
mardi en Birmanie, où il va rencontrer Aung San Suu Kyi. 
    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a pour sa part 
qualifié de "génocide" les violences contre les Rohingya et a 
proposé l'aide de la Turquie pour héberger les réfugiés.  
    Le Pakistan, qui compte une large communauté rohingya, 
regrette profondément les violences et appelle la communauté 
internationale et l'Organisation de la coopération islamique à 
réagir.  
    La communauté Rohingya de Birmanie compterait environ 1,1 
million de personnes. Les autorités birmanes ne reconnaissent 
pas leur citoyenneté et les qualifient de "résidents ethniques". 
 
 (Krishna N.Das, avec Simon Lewis et Nurul Islam à Cox's Bazar, 
Wa Lone à Rangoun; Arthur Connan pour le service français) 
 

1 commentaire

  • 05 septembre 14:00

    En réalité, ce sont ces prétendues "victimes" qui assassinent et mettent le feu aux villages bouddhistes. ce sont des terroristes soutenus par "l'occident", comme toujours dans ces cas de guerres prétendument ethniques. Ce sont les puissances étrangères qui attisent les tensions et qui les entretiennent et qui en font porter le chapeau au gouvernement en place. Scénario américain bien rodé et bien connu, mais tout le monde fait semblant de rien.


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