Le Revenu vous donne plusieurs pistes pour alléger la facture fiscale sur vos plus-values boursières.
En Bourse, on n’a gagné de l’argent que lorsque l’on a vendu. C’est une évidence. D’ailleurs, ce qu’on appelle la plus-value est bien la différence entre le prix de vente d’un titre et son prix d’achat. La seule conclusion que l’on puisse tirer en faisant ses comptes et en évaluant son portefeuille est : «Si j’avais vendu mes titres aujourd’hui, voilà la somme dont je disposerais.» Tant que cette somme n’est pas inscrite au bas du relevé de compte, au poste liquidités, le risque d’une chute des cours subsiste. Il faut donc entretenir la culture de la prise de bénéfices.
Maîtrisez le dispositifQui dit plus-value, dit imposition. Les prélèvements sociaux ont flambé, passant de 3,9% en 1997 à 15,5% aujourd'hui. Surtout, depuis la loi de finances 2013, le gouvernement a décidé d’aligner la fiscalité du capital sur celle du travail en assujettissant les plus-values à l’impôt sur le revenu. Si des possibilités d’abattement demeurent, il est loin le temps où les gains n’étaient imposables que si les ventes de l’année dépassaient un certain seuil.
Pour le particulier qui opère dans le cadre d’un compte-titres ordinaire, les gains nets de cession de valeurs mobilières (actions, obligations, parts de sicav et de FCP) sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu, dès le premier euro de cession. En d’autres
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