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Paris n'a pas intérêt à ce que la situation se crispe à Berlin-Macron
information fournie par Reuters 20/11/2017 à 10:45

 (Actualisé avec contexte, Griveaux) 
    PARIS, 20 novembre (Reuters) - La France n'a pas "intérêt" à 
ce que la situation se crispe en Allemagne, a déclaré lundi 
Emmanuel Macron après l'échec des négociations sur la 
composition d'une coalition qui plonge le pays dans une période 
de turbulences et risque de fragiliser le projet de réforme de 
l'Union européenne porté par Paris.  
    "J'ai eu la chancelière tard hier soir", a dit le chef de 
l'Etat français au début d'un entretien avec le secrétaire 
général des Républicains (LR) Bernard Accoyer à l'Elysée. 
    "Les déclarations que vous avez vues de Lindner (Christian 
Lindner, chef de file des libéraux allemands-NDLR) sont assez 
dures", a-t-il noté. "Ce n'est pas dans notre intérêt que ça se 
crispe, donc ce qui fait que nous on doit avancer".  
    Bien que pressenti ces derniers jours, l'échec des 
discussions, acté par la chancelière Angela Merkel, constitue 
une mauvaise nouvelle pour Emmanuel Macron, qui défend depuis le 
début de son quinquennat une relance de l'UE.  
    Le chef de l'Etat, qui a présenté ses propositions fin 
septembre lors d'un discours à la Sorbonne, a fait du couple 
franco-allemand le moteur de l'élan qu'il souhaite insuffler à 
une Union européenne fragilisée par les mouvements populistes et 
europhobes ces dernières années.  
    Au vu de l'influence de l'Allemagne au sein du bloc, l'échec 
des négociations est "une mauvaise nouvelle pour l'Europe", a 
estimé lundi le ministre néerlandais des Affaires étrangères, 
Halbe Zijlstra  .  
    "C'est une préoccupation", a reconnu le secrétaire d'État 
auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Benjamin 
Griveaux, sur RTL. "L'Allemagne "est un partenaire important 
pour la France" et il "est souhaitable qu'une coalition puisse 
être trouvée".  
    "Mais moi je suis un optimiste, j'ai tendance à voir le 
verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide et je suis certain 
que des éléments nouveaux peuvent permettre de constituer une 
coalition autour d'Angela Merkel", a-t-il ajouté.  
    "On a ce couple franco-allemand qui est l'un des moteurs 
d'Europe, mais pas uniquement", a-t-il souligné. "Si nous 
voulons relancer l'Europe, ça ne peut se faire que dans un 
tête-à-tête avec les Allemands, mais de manière coordonnée et 
avec l'ensemble des pays européens." 
 
 (Marine Pennetier, avec Caroline Pailliez, édité par Yves 
Clarisse) 
 

2 commentaires

  • 20 novembre 10:59

    La confusion et le laxisme sur les politiques migratoires sont responsables de cette situation. Si rien ne change le pire est encore à venir.


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