PARIS ET BERLIN TIRENT LA SONNETTE D'ALARME SUR LA GRÈCE
KRÜN, Allemagne (Reuters) - La France et l'Allemagne ont exhorté lundi la Grèce et ses créanciers à aller désormais très vite en besogne pour parvenir à un accord sur la dette grecque afin d'éloigner le spectre d'une sortie du pays de la zone euro.
"La raison, et je pense que maintenant il faut en appeler à cette dimension-là, la raison conduit à aller à un bon rythme vers la conclusion d'un accord", a dit François Hollande lors d'une conférence de presse à la fin du G7 organisé en Bavière.
Le chef de l'Etat français a prôné des discussions entre la Grèce et ses créanciers "dans les heures ou les jours qui viennent", de façon à trouver un terrain d'entente après le rejet par Athènes des propositions des institutions internationales.
François Hollande a ajouté que des discussions sur ce sujet devraient avoir lieu mercredi à Bruxelles en marge d'un sommet entre les dirigeants de l'Union européenne et des pays latino-américains et des Caraïbes.
"Nous voulons que la Grèce reste membre de la zone euro mais nous adoptons la position claire selon laquelle la solidarité avec la Grèce exige que la Grèce fasse des propositions et applique des réformes", a renchéri Angela Merkel lors d'une conférence de presse séparée à l'issue également du G7 qu'elle présidait.
"Il ne reste pas beaucoup de temps", a-t-elle ajouté. "Chaque jour compte maintenant."
(Julien Ponthus, avec Paul Taylor à Krün, édité par Yves Clarisse)
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