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Nucléaire-Le président de l'ASN inquiet d'un "risque systémique"
information fournie par Reuters 16/10/2017 à 21:23

    PARIS, 16 octobre (Reuters) - La sûreté des centrales 
nucléaires dans le monde est globalement préoccupante même s'il 
n'y a pas d'inquiétude à avoir dans l'immédiat, a estimé lundi 
le président du gendarme français du nucléaire (ASN) en évoquant 
la montée d'un "risque systémique". 
    "Il y a plus d'enjeux de sûreté, plus d'enjeux industriels,  
  et de l'autre côté des entreprises qui ont des difficultés 
économiques, budgétaires, financières. Ce décalage entre plus de 
choses à gérer et moins de moyens pour le faire, sur la durée, 
porte des risques en soi", a expliqué Pierre-Franck Chevet lors 
d'un débat sur BFM Business.  
    Le président de l'Autorité de sûreté nucléaire a qualifié 
d'"enjeux sans précédent" le renforcement de la sécurité dans 
l'exploitation courante du parc nucléaire, la prolongation de la 
durée de vie des centrales (initialement conçues pour être 
exploitées 40 ans) ou encore les investissements encore à 
réaliser à la centrale japonaise de Fukushima. 
    "Mon message principal sur la longue durée est de dire que 
la situation est globalement préoccupante en matière de sûreté", 
a-t-il résumé. "Il y a un risque, pas immédiat du tout, pour la 
sûreté, mais un risque systémique ; il faut s'en occuper." 
    L'ASN a confirmé lundi un risque de sûreté sur des 
tuyauteries de systèmes de pompage d'eau froide de 20 réacteurs 
nucléaires exploités par EDF  EDF.PA  en France. Ce risque a été 
classé comme un événement de niveau deux sur une échelle qui en 
compte sept.   
    Un événement de niveau 2 concerne également 10 centrales 
françaises pour un risque portant sur la robustesse de certaines 
structures métalliques liées à des groupes électrogènes en cas 
de séisme.    
    L'ASN a en outre imposé fin septembre l'arrêt provisoire de 
la centrale du Tricastin (Drôme et Vaucluse) en raison de 
risques d'inondation du site en cas de séisme d'ampleur 
exceptionnelle.   
    "Usuellement, des incidents de niveau 2, on en a entre cinq 
et dix par an ; là, on en a trois dans une succession 
relativement rapide (...) On n'est pas dans des chiffres qui 
sortent de ce qu'on a vu dans le passé", a commenté 
Pierre-Franck Chevet. 
    "Le fait qu'on ait des anomalies, quelque part c'est un 
moyen de faire progresser la sûreté dans la durée." 
 
 (Dominique Rodriguez, avec Baté Felix) 
 

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Euronext Paris 0.00%

3 commentaires

  • 18 octobre 15:42

    Ils attendent quoi pour les remplacer Et les commander à vallourec.


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