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MIF2 : 60% des gestionnaires ont choisi leur mode de rémunération pour la recherche
information fournie par Newsmanagers 29/06/2017 à 14:30

(NEWSManagers.com) - Seulement 2% des personnes interrogées et concernées travaillant dans les sociétés de gestion ignorent les nouvelles règles de MIF 2 en matière de séparation entre exécution des ordres et recherche. C'est une des conclusion de l'enquête menée par RSRCHXchange, une plateforme d'agrégation et d'échange de la recherche institutionnelle. L'étude se penche en effet sur le degré de préparation des gestionnaires d'actifs à la mise en oeuvre des nouvelles règles sur la facturation partagée, qui, à compter du début de 2018, distingue la rémunération de la prestation d'exécution des ordres de Bourse de celle de l'analyse financière (" unbundling" ).

Le sondage (1), réalisé au deuxième trimestre 2017, souligne en même temps que les gestionnaires, dans leur grande majorité, programment la mise en conformité avec la réglementation pour plus tard, en l'occurrence pour le quatrième trimestre 2017. Au deuxième trimestre 2016, les répondants étaient juste un peu plus de 50% à prévoir leur mise en conformité au dernier trimestre 2017 ou au début de 2018. A la mi-2017, ils sont 85% à indiquer qu'ils seront en conformité avec les nouvelles règles au quatrième trimestre 2017 ou un peu plus tard. Ce qui ne signifie pas qu'ils n'aient pas commencé leurs travaux puisque 60% d'entre eux précisent qu'ils ont déjà fixé ou commencé de fixer leurs budgets de recherche et pris des décisions sur le mode de transaction retenu : financement sur ressources propres ou par le biais du compte de recherche (RPA ou research payment account), alimenté soit par des frais spécifiques ad hoc, soit via des frais pris en sus des frais de transaction et décorrélés du volume et de la valeur des transactions ou encore un modèle de financement hybride.

Au deuxième trimestre 2017, à peine 36% des répondants n'avaient pas encore décidé du mode de financement de la recherche, contre 50% au quatrième trimestre 2016. On sait que les avis sont très partagés entre le Royaume-Uni, le Benelux et l'Allemagne préférant le financement sur ressources propres, tandis que les Scandinaves et les Espagnols préfèrent que ces frais soient imputés directement au client.

Comme lors du précédent sondage, la fixation et l'évaluation des budgets de recherche sont considérées comme autant de défis par 40% des répondants. Le processus de détermination d'un budget est retardé par le manque d'informations sur la tarification de la recherche. Au total, 23% des répondants n'ont pas reçu cette information d'aucun de leurs fournisseurs de recherche. Avec de grandes disparités sur l'information reçue entre grands acteurs et acteurs plus modestes. Et les gestionnaires sont de plus en plus nombreux à limiter leur liste de banques potentielles susceptibles de leur fournir de la recherche, leur nombre tombant à cinq ou moins sur les neuf banques proposées.

(1) L'enquête a été réalisée au deuxième trimestre 2017 par l'institut de sondage Survation auprès d'un échantillon de 562 personnes, représentant 450 sociétés avec des actifs sous gestion compris entre 100 milliards de dollars et plus jusqu'à moins de 1 milliard de dollars. Une enquête similaire avait été menée au quatrième trimestre 2016. L'étude complète devrait être publiée dans les prochaines semaines.

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