La nouvelle tombe bien mal pour Ségolène Royal, déjà empêtrée dans ses déclarations sur General Electric, Alstom et l'écotaxe. Ce mercredi, vers midi, le tribunal de commerce de Niort a en effet rejeté les trois offres de reprise de Mia, le constructeur de voitures électriques soutenu à bout de bras par la région Poitou-Charentes depuis 2010. Sauf retournement, l'entreprise de Cérizay sera démantelée et ses actifs vendus. C'est donc tout un pan de la stratégie de la ministre de l'Écologie qui s'effondre. En mars 2010, alors que le carrossier Heuliez est au plus mal, Ségolène Royal promet de redresser l'entreprise et, mieux, de constituer une filière de la voiture électrique en Poitou-Charentes. La région sera son laboratoire, la preuve qu'une responsable politique peut influer le cours du destin. La promesse marque les esprits, à quelques mois des élections régionales. Heuliez est coupé en deux, une partie continuant à fabriquer des châssis, l'autre des voitures électriques. Cette dernière société, Mia, emploie plus de deux cents salariés. Ségolène Royal innove même en faisant entrer au capital de Mia la région Poitou-Charentes, ce qu'aucune collectivité locale n'avait jusqu'alors osé faire. Toujours souriante, Ségolène Royal paie de sa personne : à Paris comme à Poitiers, on la voit circuler dans cette petite voiture assez mal fichue, objet de nombreuses railleries.20 millions d'euros investis à perte Mais on ne...
Mia : l'échec cuisant de Ségolène Royal
information fournie par Le Point 15/05/2014 à 09:45
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