Ce n'était pas arrivé depuis 2013. À l'invitation de la CGT, les principaux syndicats se réunissent en fin de journée en intersyndicale pour tenter de s'accorder sur les moyens de « faire bouger » la loi El Khomri. Des représentants de la CFDT, de FO, de l'Unsa, de CFE-CGC, FSU et de Solidaires mais aussi les lycéens de l'UNL ont rendez-vous à la CGT, à Montreuil, pour discuter à partir de 18 heures de la « situation sociale, économique et politique ». Mais, bien évidemment, le « noeud du chantier », c'est ce projet de réforme du droit du travail, précise-t-on à la CGT, qui, depuis qu'il a fuité dans la presse, a déclenché une tempête à gauche.
Ce texte de 52 articles prévoit, entre autres, la création d'un compte personnel d'activité (CPA) et l'instauration du « droit à la déconnexion ». Il ouvre aussi la voie au référendum en entreprise pour valider des accords minoritaires, précise les conditions du licenciement économique, plafonne les indemnités prud'homales et prévoit la primauté des accords d'entreprise en matière de temps de travail. Manuel Valls a prévenu mardi qu'il irait « jusqu'au bout » de la réforme, insistant sur sa volonté de « convaincre » les Français et les parlementaires.
Des points positifs pour la CFTC
Pour le gouvernement, ce texte est une réponse au chômage de masse, la France comptant 3,5 millions de demandeurs d'emploi sans activité, un...
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