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Les salariés du seul fabricant français d'éoliennes inquiets
information fournie par Reuters 30/11/2017 à 14:26

    ORLEANS (Loiret), 30 novembre (Reuters) - Les salariés de 
Vergnet SA  ALVER.PA , seul constructeur français d'éoliennes, 
sont inquiets pour l'avenir après la reprise de leur outil de 
travail par un investisseur qui, selon eux, veut licencier, ce 
que le repreneur avait démenti. 
    Vergnet SA a été mis en redressement judiciaire par le 
tribunal de commerce d'Orléans le 31 août 2017 et trois 
repreneurs s'étaient depuis déclarés. Le consortium Arum, dont 
dont fait partie l'investisseur Krief Group, a été choisi. 
    "Ce matin, depuis l'annonce de la reprise par des dirigeants 
maintes fois inquiétés ou condamnés pour escroquerie, plusieurs 
collègues ont quitté l'entreprise", a dit à Reuters Jean-Marc 
Sassolas, le secrétaire du comité d'entreprise (CE), lui-même 
démissionnaire.  
    Les 140 salariés craignent que "Krief Group obtienne une 
recotation du titre, puis lance un plan de sauvegarde de 
l'emploi (PSE) qui ferait mécaniquement remonter le cours de 
l'action", a-t-il ajouté, évoquant un "dépeçage". 
    Dans le plan de redressement, le consortium Arum assure 
cependant qu'il conservera les effectifs en l'état. 
    "Compte tenu du nécessaire redéploiement des activités et de 
la valeur du savoir-faire des équipes, nous estimons que le 
retournement de la société ne recourra pas à un plan de 
sauvegarde de l'emploi", a écrit le repreneur de Vergnet SA. 
    La Banque publique d'investissement (BPI), principal 
actionnaire du constructeur français d'éoliennes, devrait céder 
à la nouvelle direction l'intégralité de ses actions pour un 
euro symbolique. 
    Après une année 2015 auréolée de résultats positifs, Vergnet 
SA avait subi la chute des cours des matières premières, sa 
clientèle étant essentiellement située en Afrique. Des 
positionnements sur des gros projets jugés "trop ambitieux" par 
les représentants du personnel avaient également contribué à 
affaiblir le producteur d'éoliennes. 
    "Depuis deux ans, nous avons alerté la BPI des dangers que 
nous encourions. En vain", a assuré Jean-Marc Sassolas. 
    Contacté par Reuters, Krief Group s'est refusé à tout 
commentaire. 
 
 (Mourad Guichard, édité par Yves Clarisse) 
 

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Euronext Paris -5.35%

1 commentaire

  • 30 novembre 15:19

    Un exemple de bon investissement de la part de la BPI... Et céder l'intégralité des actions de la BPI pour un euro symbolique, bravo.


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