Jean-Luc Mélenchon remonte dans les sondages depuis le débat télévisé du 20 mars. (© cc Pascal.Van)
La «révolution fiscale» promise par Jean-Luc Mélenchon a toutes les chances d’alimenter un ras-le-bol fiscal plus puissant que celui manifesté au début du mandat de François Hollande. Pour financer son vaste plan de relance, l’ex-sénateur s’appuiera en effet sur une forte augmentation des impôts.
De sorte que les prélèvements obligatoires monteraient à 49,1% du PIB, contre 45% actuellement, un niveau qui vaut déjà à la France d’être championne d’Europe derrière le Danemark.
Lutte accrue contre l’évasion fiscale«De l’argent, il y en a», assène le candidat. Il s’agit tout d’abord de récupérer 38 milliards d’euros de la suppression de niches fiscales. «La Cour des comptes a identifié 52 milliards de niches inutiles», fait valoir Liêm Hoang Ngoc, responsable de l’économie dans l’équipe de campagne.
Ensuite, 30 milliards sont escomptés durant le quinquennat de la lutte contre l’évasion fiscale (montant à comparer aux 22,4 milliards perçus par Bercy en 2014-2015). Un impôt différentiel, sur le modèle américain, sera appliqué aux citoyens installés hors de France.
«Le fisc calcule l’impôt théoriquement dû en France si ces contribuables y étaient résidents et retranche la différence payée à l’étranger», explique Liêm Hoang Ngoc. Il est aussi question de supprimer le Cice (21 milliards à la clé). L’impôt sur les sociétés sera
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