Les Etats-Unis ont lancé l’offensive en obligeant la Suisse à une coopération fiscale. (© DR)
Les légers mouvements de retour de Français qui avaient fui à l’étranger dans un objectif fiscal interpellent. L’implication des services fiscaux dans la chasse aux adresses de fuyards et à la dénonciation porte ses fruits. Certes, les tribunaux en France, comme en Allemagne, ont jusqu’ici condamné les redressements ayant pour origine l’achat d’adresses volées dans les banques. Mais ces situations ont accéléré la motivation des enquêteurs et des services de contrôle des impôts dans tous les pays. Ce sont les Etats-Unis qui ont lancé l’offensive. Ils ont obligé la Suisse à une coopération fiscale.
La France a suivi. On estime à environ 200.000 le nombre de Français installés ou travaillant en Suisse. Parmi eux, 2.000 seraient des exilés fiscaux parmi lesquels dominent sportifs, professions libérales, dirigeants d’entreprises. La «chasse fiscale» des Français exilés se développe aussi en Belgique, au Luxembourg, en Angleterre et dans les pays d’Amérique du Sud ou du Moyen Orient.
Deux stratégies dominent parmi les spécialistes du sujet. Les uns sont pour des mesures répressives et des accords de coopérations avec les Etats attirant des exilés. D’autres, c’est nouveau, seraient favorables à une fiscalité plus attractive en France qui mettrait fin aux départs et feraient venir les capitaux étrangers en France.
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