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Les créances douteuses des banques italiennes dépassent 202 mds
information fournie par Reuters 09/03/2016 à 12:42

 (Actualisé avec des précisions) 
    MILAN, 9 mars (Reuters) - Le montant brut total des créances 
douteuses des banques italiennes a encore augmenté en janvier 
pour atteindre 202,05 milliards d'euros contre 200,94 milliards 
d'euros le mois précédent, montrent les données publiées 
mercredi par la Banque d'Italie. 
    Ce montant a progressé de 9% sur un an en janvier, après 
+9,4% en décembre.  
    La valeur résiduelle de ces créances, qui prend en compte 
les provisions pour dépréciation constituées par les banques, a 
en revanche baissé à 83,61 milliards d'euros en janvier contre 
88,95 milliards d'euros en décembre, ce qui reflète des 
provisions en hausse à la fin de l'année dernière. 
    Ces créances douteuses se sont accumulées durant une période 
de récession qui s'est étalée jusqu'à la fin 2014, pesant sur le 
bilan des banques et réprimant une activité de crédit qui serait 
bien utile pour étayer une reprise économique fragile. 
    De fait, les crédits bancaires à des entreprises non 
financières ont baissé de 0,9% en janvier, après un recul de 
0,7% en décembre. 
    En revanche, les dépôts ont augmenté de 3,6% en janvier,  
après une progression de 3,9% en décembre. 
    Les banques italiennes les plus fragiles ont subi des 
retraits au guichet ces derniers mois, le renflouement en 
novembre de quatre banques en difficulté ayant mis à 
contribution les actionnaires et les créanciers obligataires non 
prioritaires. 
    En outre, des règles européennes instaurées en janvier 
mobiliseraient également les dépôts supérieurs à 100.000 euros 
pour éviter une faillite de l'établissement concerné. 
    Les banques ont enfin continué à réduire leur endettement, 
le volume de leurs emprunts ayant diminué de 16,5% en janvier 
après une contraction de 15,1% en décembre.     
 
 (Valentina Za; Patrick Vignal pour le service français, édité 
par Wilfrid Exbrayat) 
 

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