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Des centaines de milliers de Syriens privés d'aide par Damas
information fournie par Reuters 04/05/2016 à 18:09

 (Retrait de la mention selon laquelle 905.000 personnes sont 
privées d'aide au 1er §) 
    GENEVE, 4 mai (Reuters) - Le gouvernement syrien refuse que 
les Nations unies acheminent de l'aide destinée à des centaines 
de milliers de personnes, parmi lesquelles une partie de la 
population d'Alep, ville qui connaît une intensification des 
combats depuis 15 jours, a déclaré mercredi Jan Egeland, 
conseiller spécial des Nations unies sur les questions de 
prévention et de règlement des conflits. 
    Les combats dans le secteur d'Alep engendrent de nouvelles 
zones martyrs, et peut-être de nouveaux secteurs en état de 
siège, alors que des centaines d'employés humanitaires ne sont 
pas en mesure d'entrer dans Alep, a dit Jan Egeland à l'issue 
d'une réunion hebdomadaire, à Genève, des représentants de 
nations soutenant le processus de paix en Syrie. 
    "Il est honteux de voir qu'au moment où la population d'Alep 
souffre, il ne lui a jamais été aussi difficile de fuir 
qu'aujourd'hui", a dit le conseiller onusien. 
    Un accord de suspension des hostilités, conclu sous l'égide 
de Moscou et Washington, est entré en vigueur fin février, mais 
il n'est, désormais, pratiquement plus respecté, tout 
particulièrement à Alep, visée par une violente offensive 
gouvernementale. 
    L'équipe chargée de coordonner l'aide humanitaire a pu 
profiter en avril de l'accalmie et apporter un soutien à près de 
40% des populations assiégées en Syrie contre 5% seulement en 
2015. 
    Elle a également pu procéder à 22 largages d'aide 
humanitaire sur la ville de Daïr az Zour, touchant 110.000 des 
200.000 personnes assiégées par les combattants de 
l'organisation Etat islamique. 
    L'acheminement de l'aide n'a depuis que très peu progressé 
et les demandes adressées au gouvernement syrien pour qu'il 
autorise l'envoi de convois humanitaires sont pour la plupart 
d'entre elles restées lettres mortes. 
    "Nous avons eu une réponse et elle n'est pas bonne", a 
déclaré Jan Egeland. "La moitié des lieux mentionnés dans le 
plan de mai n'ont pas été validés, l'est d'Alep notamment", 
a-t-il ajouté, évoquant la partie de la ville contrôlée par les 
rebelles. 
    Le régime a en revanche donné son accord, partiellement du 
moins, pour que de l'aide soit envoyée à Daraya, où 4.000 
personnes, dont 500 enfants, sont "au bord de la famine". Le 
gouvernement aurait accepté que du lait infantile et des 
fournitures scolaires y soient expédiés. 
    "Dans une certaine mesure, c'est encourageant, le 
gouvernement disait auparavant qu'il n'y avait que des 
terroristes et il admet aujourd'hui qu'il y a des enfants." 
 
 (Tom Miles et Stephanie Nebehay; Eric Faye et Nicolas Delame 
pour le service français) 
 

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