Sophie Boissard, directrice générale de Korian. (© Korian)
Âgée de 46 ans, Sophie Boissard est ancienne élève de l’École normale supérieure et diplômée de l’ENA. Haut fonctionnaire et conseiller d’État, elle a travaillé au ministère du Travail, puis celui de l’Économie, avant de rejoindre en 2008 le comité exécutif de la SNCF. En novembre 2015, elle a remplacé Yann Coléou à la tête de Korian. Elle est administratrice d’Areva et de Sanef.
Dans un contexte de faible inflation et de pouvoir d’achat stagnant, quels seront les leviers de la croissance de Korian ?
Sophie Boissard :
D’une part, l’activité progresse en volume. Le taux d’occupation de nos établissements, en Allemagne notamment, augmente encore et nous avons des programmes de construction outre-Rhin et en Belgique (Ndlr : en France, les autorisations de construction sont gelées). Il est aussi possible d’agir sur le prix moyen, dès lors que nous élargissons la gamme des services proposés à nos résidents. Un troisième levier consiste à diversifier nos activités, dans et autour de nos établissements. Dans plusieurs pays, nous développons par exemple l’accueil de jour en maison de retraite, pour des personnes âgées non résidentes. Nous ouvrons des «résidences services» mitoyennes à nos maisons et mutualisons ainsi nos structures (équipes médicales, restauration, etc.). En Allemagne, nous développons
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