Les drapeaux grec et européen (©Louisa Gouliamaki / AFP)
Malgré le soulagement des investisseurs après l’accord de dernière minute trouvé lundi matin, de nombreux économistes de marché demeurent sceptiques sur la bonne réalisation du programme annoncé .
Michala Marcussen à la Société Générale, estime à 65% la probabilité d’un Grexit , en considérant des risques de court et moyen terme. Selon l’économiste, le Grexit reste une alternative si le gouvernement grec ne parvient pas à respecter ses engagements. Si la Grèce sortait de l’euro, une aide humanitaire serait alors mise en place et la dette serait restructurée.
Pour obtenir un troisième plan de soutien financier et rester dans l’euro, les députés grecs vont devoir voter avant le 15 juillet une série de mesures difficiles et contraignantes (hausse de la TVA, réforme des retraites, coupes automatiques de dépenses, etc.), en acceptant la stricte surveillance des représentants de la Troika (Europe, FMI, Banque centrale). Les besoins de financement ont été estimés par l’Eurogroupe à près de 85 milliards d’euros.
Une réduction de la dette grecque a été exclue de l’accord et un fonds de 50 milliards d’euros d’actifs grecs va être constitué . Il servira à monétiser des futures privatisations pour financer la recapitalisation des banques, réduire la dette et investir dans la relance.
Plusieurs Etats
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