Mario Draghi, président de la BCE. (© BCE)
En ce lundi 9 mars, Mario Draghi passe à l’action . Anticipé depuis plusieurs mois, annoncé le 22 janvier, puis détaillé jeudi dernier, son programme de quantitative easing (QE) débute aujourd’hui. Aux crédits titrisés (ABS) et obligations sécurisées que la Banque centrale européenne (BCE) achète depuis l’automne, vont s’ajouter des titres publics. Au total, le rythme sera de 60 milliards d’euros par mois jusqu’en septembre 2016, « voir au-delà si nécessaire ». Soit au bas mot 1.140 milliards d’euros.
Bloc "A lire aussi"La BCE en attend des effets significatifs sur la croissance et l’inflation . Son scénario économique a ainsi été sensiblement révisé pour tenir compte de l’impact attendu du QE, tout en intégrant la récente embellie des indicateurs avancés. Elle table désormais sur une hausse du PIB de la zone euro de 1,5% en 2015 (contre 1% précédemment) puis de 1,9% en 2016 (contre 1,5%). Mais comment le QE influence-t-il l’économie réelle ?
Au-delà de son impact psychologique, il agit à travers deux canaux principaux . Tout d’abord, le taux de change : la création d’abondantes liquidités favorise la dépréciation de la monnaie, avec à terme, un effet positif pour les exportations. L’anticipation du QE de la BCE a ainsi beaucoup joué dans la chute de l’euro (-16% face au dollar en six mois). Deuxième canal de
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