Tous les superlatifs sont utilisés pour qualifier le projet Boom. « L'appareil pourrait atteindre plus de deux fois la vitesse du son, en volant à Mach 2,2 (2 335 km/h), ce qui en ferait l'avion civil le plus rapide de tous les temps. » « Vous pourrez aller dîner à Paris et revenir à New York, tout cela dans la même journée », vante Blake Scholl, patron de la start-up venu présenter son projet au Salon du Bourget. À vrai dire, rien de vraiment neuf dans les annonces de cet ancien d'Amazon qui se plaît à refaire l'historique de la vitesse, de la locomotive à vapeur à la fusée.
Le tarif annoncé du Boom est de 200 millions de dollars pièce, soit le prix « généralement pratiqué » d'un Airbus A350 ou d'un Boeing 777. Malgré un projet qui fait fi des contraintes de certification, de bang sonique et de consommation, 76 de ces appareils pouvant transporter jusqu'à 55 passagers auraient été commandés par 5 grandes compagnies aériennes qui souhaitent conserver l'anonymat. Seule Virgin Atlantic avoue en avoir réservé dix. Mais sir Richard Branson, son patron, commande souvent et ne concrétise pas toujours. Il avait notamment renoncé à l'A380 aménagé comme un loft avec chambres et salles de jeux.
Un planeur faute de moteur
Même s'il n'a jamais été évoqué par la start-up américaine, le problème majeur du supersonique Boom se situe au niveau de ses propulseurs : aucun réacteur...
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