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Le prix, désormais critère principal de sélection de gérants actifs
information fournie par Newsmanagers 30/03/2017 à 11:15

(NEWSManagers.com) - Le prix, et non plus la performance, devient déterminant en matière de sélection de gérants actifs. Ainsi, en 2016, le tarif a été le critère principal de réallocation entre des gérants actifs dans plus de la moitié (55 %) des transferts d'encours, contre 30 % entre 2010 et 2012, montre une étude d' Oliver Wyman sur les banques wholesale et la gestion d'actifs réalisée avec Morgan Stanley. Et pour les actions, ce ratio est même passé de 25 % à 75 % ! " Historiquement, les actifs ont été principalement attirés par la performance plutôt que par le prix, mais notre étude suggère que cette relation se brise, notamment pour les stratégies actions " , commente l'étude.

Cette pression sur les prix est une " menace grandissante " pour les sociétés de gestion, estime Oliver Wyman. De fait, en 2016, les marges des sociétés de gestion mondiales se sont contractées d'environ 6 % en 2016, ce qui n'a pas permis de contrebalancer la modeste croissance des encours et a conduit à une baisse des revenus d'environ 5 %.

Le consultant estime que la tendance va se poursuivre. Les pressions sur les frais et le changement de mix produits devraient écorner les revenus de 17 % entre 2016 et 2019. Cela ne sera pas compensé par la croissance des encours, estimée à 14 %, et aboutira à une baisse des revenus de 3 %.

Dans ce contexte, " les économies de coûts deviennent impératives " , selon Oliver Wyman. " Les efforts de réduction de coûts vont requérir des mesures radicales et une mentalité " base zéro " . Cela signifie revoir chaque fonction avec l'objectif de dégager des économies de 3-4 % par an jusqu'à 2019 – et même 10 % chaque année dans notre scénario pessimiste " , peut-on lire. Parmi les mesures possibles, le consultant cite l'externalisation de nouvelles fonctions (gestion, distribution et analyse données), la rationalisation des gammes, l'utilisation du big data et de l'intelligence artificielle...

Cet environnement difficile est aussi propice aux fusions et acquisitions, qui devraient continuer à proliférer, selon Oliver Wyman. L'activité de fusions et acquisitions est en hausse de 150 % depuis 2012 en termes de nombre de transactions et ce volume devrait augmenter. Toutefois, nuance le consultant, les réductions de coûts de 10-15 % traditionnellement associés aux grosses opérations, même si elles permettent de gagner du temps, ne devraient pas avoir le pouvoir de transformer les sociétés, ce dont de nombreuses sociétés de gestion ont besoin...

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