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Le président libanais refuse qu'on lie son pays au terrorisme
information fournie par Reuters 20/11/2017 à 15:43

    BEYROUTH, 20 novembre (Reuters) - Le président libanais 
Michel Aoun a déclaré lundi ne pouvoir accepter qu'"on fasse 
allusion au fait que son gouvernement est partenaire d'actes 
terroristes", comme l'a fait la Ligue arabe à l'issue d'une 
réunion dimanche au Caire en mettant en cause le Hezbollah. 
    "Le Liban n'est pas responsable des conflits dans certains 
pays arabes et c'est inadmissible qu'il en paie le prix alors 
qu'il n'a agressé aucun pays", a affirmé Michel Aoun après avoir 
reçu le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit. 
    Le président libanais a dénoncé les "attaques continues 
d'Israël" contre son pays. "Il est du droit des Libanais de 
résister et de faire échec aux plans israéliens par tous les 
moyens possibles", a-t-il souligné, selon un tweet diffusé par 
ses services. 
    Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe se 
sont réunis dimanche au Caire pour parler des ingérences de 
l'Iran, selon eux, dans les pays arabes.  
    A l'issue de cette rencontre, la Ligue arabe a accusé "le 
Hezbollah et les Gardiens de la révolution iraniens de financer 
et d'entraîner des groupes terroristes à Bahreïn".   
    Elle "fait assumer au Hezbollah, un partenaire dans le 
gouvernement libanais, la responsabilité de fournir aux groupes 
terroristes dans les pays arabes des armes sophistiquées et des 
missiles balistiques". 
     
    HARIRI MARDI AU CAIRE  
    Ahmed Aboul Gheit, lors de sa visite à Beyrouth, a déclaré 
que personne ne voulait accuser le gouvernement libanais ou 
nuire au Liban. 
    "C'est l'un des partenaires au sein du gouvernement qui est 
accusé de cela (...) C'est une façon indirecte de demander à 
l'Etat libanais de parler avec ce partenaire et de le convaincre 
de faire preuve de retenue dans les pays arabes", a dit le chef 
de la Ligue arabe. "Tout le monde reconnaît la singularité de la 
situation du Liban", a-t-il ajouté. 
    La démission surprise du Premier ministre libanais Saad 
Hariri, allié de la monarchie wahhabite, annoncée le 4 novembre 
alors qu'il se trouvait en Arabie saoudite, a exacerbé les 
tensions déjà très vives entre Ryad et Téhéran. 
    Le président Aoun a par la suite accusé l'Arabie saoudite de 
retenir Saad Hariri contre son gré. 
    Après une intervention de la France, ce dernier a toutefois 
pu se rendre à Paris et a rencontré samedi le président français 
Emmanuel Macron. Il doit se rendre mardi au Caire. 
    A Paris, Saad Hariri a dit qu'il clarifierait sa position 
lors de son retour à Beyrouth dans les prochains jours. Il a dit 
qu'il prendrait part aux célébrations de la fête nationale 
prévues mercredi. 
 
 (Lisa Barrington et Angus McDowall; Guy Kerivel pour le service 
français) 
 

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