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Le pétrole chute sous les 30 dollars le baril et pèse encore sur les marchés
information fournie par Boursorama 15/01/2016 à 11:23

Le pétrole ne semble avoir aucun mal à faire sauter le seuil prsychologique des 30 diollars le baril.

Le pétrole ne semble avoir aucun mal à faire sauter le seuil prsychologique des 30 diollars le baril.

Les prix du baril rechutaient nettement vendredi matin, le Brent et le WTI repassant sous les 30 dollars en perdant 3 à 4% de leur valeur. Face à cette rechute, les indices européens sont une fois de plus repartis dans le rouge.

Les jours se suivent et se ressemblent. Le CAC40 perdait 1,27% vendredi 15 janvier à 10h50, affecté par une énième rechute du pétrole, au lendemain d'une séance particulièrement difficile où l'indice phare de la place parisienne avait déjà perdu 1,8%.

Ailleurs en Europe, le Dax allemand perdait 0,97% à la même heure, tandis que le FTSE 100 perdait 1,13%.

À l'origine de cette rechute des indices se trouve une fois de plus la chute du pétrole. En effet, les prix de l'or noir ne cessent de se contracter depuis le début de la nuit sur les places asiatiques, connaissant une accélération notable vers 9h50, correspondant à un mouvement de baisse sensible sur les indices boursiers européens.

À 10h50, le baril de Brent de Mer du Nord perdait 3,5%, à 29,9 dollars, alors que le WTI américain perdait pour sa part 5,1% à la même heure, à 29,7 dollars le baril. Peu de nouvelles notables venaient expliquer l'ampleur de ce mouvement vendredi, en-dehors de l'éternel sentiment de surabondance de l'offre face aux perspectives de la demande.

Le seuil des 30 dollars le baril a donc de nouveau été franchi à la baisse, tout comme la veille où les prix étaient très brièvement passés sous les 30 dollars avant de rebondir. La facilité avec laquelle les prix parviennent à franchir à la baisse ce seuil psychologique relance les éternels doutes sur la capacité des prix du pétrole à se stabiliser autour des niveaux actuels.

Certains éléments venant de Chine ont par ailleurs encore déçu les attentes des analystes au cours de la nuit. Les nouveaux prêts bancaires contractés au mois de décembre en Chine ont représenté 597 milliards de yuans, contre 700 milliards attendus et 703 milliards au cours du mois précédent. Les nouveaux prêts bancaires représentaient encore 1.480 milliards de yuans en juillet dernier. Cette statistique est néanmoins très volatile d'un mois sur l'autre, et la signification de cette baisse tendancielle doit a priori être relativisée.

Les marchés chinois, que l'on sait très erratiques, n'ont pas bien digéré cette statistique. Le CSI 300, indice phare des grandes valeurs chinoises, a perdu 3,19% vendredi à 3.118 points. L'indice de la bourse de Shanghai a pour sa part perdu 3,55% à 2.900 points, après une séance de petit rebond jeudi.

Le poids de la Chine étant important sur la dynamique de la demande de pétrole mondiale, le maintien des doutes sur l'économie de l'Empire du Milieu favorise typiquement la rechute des prix du pétrole.

X. Bargue (redaction@boursorama.fr)

20 commentaires

  • 17 janvier 11:58

    cidem (suite) : Et vous proposez de subventionner les producteurs de schiste pour continuer à produire A PERTE avec, pour conséquence la plus évidente, de faire encore BAISSER LE COURS. Bien, bien ……..Ensuite, vous STOPPEZ VOTRE PRODUCTION pour faire remonter le cours ? Et l’ARABIE SAOUDITE en profite alors pour vendre son pétrole à un cours bonifié. Pas pensé à ça ? C’est bête, hein ?


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