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Le Pentagone a ouvert une enquête sur Michael Flynn
information fournie par Reuters 27/04/2017 à 18:09

    WASHINGTON, 27 avril (Reuters) - Le Pentagone a ouvert sa 
propre enquête sur Michael Flynn, l'éphémère conseiller à la 
sécurité nationale de Donald Trump contraint à la démission en 
raison de ses liens présumés avec la Russie, selon une lettre 
rendue publique jeudi par le groupe démocrate à la Chambre des 
représentants. 
    L'inspecteur général du département de la Défense cherche à 
déterminer si Michael Flynn "a omis de se procurer 
l'autorisation nécessaire avant de recevoir d'éventuels 
émoluments d'un gouvernement étranger", selon cette lettre en 
date du 11 avril adressée à la Commission parlementaire de 
réforme du gouvernement et de surveillance. 
    L'ancien général est soupçonné d'avoir enfreint la loi en ne 
demandant pas l'autorisation d'être rétribué pour un déplacement 
en Russie en 2015. 
    Elijah Cummings, un élu démocrate membre de la Commission 
parlementaire, a rendu public d'autres documents du Pentagone 
dans lesquels la Defense Intelligence Agency (DIA, Agence de 
renseignement de la défense) dit n'avoir retrouvé à ce stade 
aucune trace d'une telle demande. 
    Elle précise que Michael Flynn avait pourtant été prévenu, 
lorsqu'il a quitté l'uniforme en 2014, qu'il devait se soumettre 
à une telle démarche. 
    L'ancien conseiller à la sécurité nationale a été poussé à 
la démission le 13 février après avoir omis de faire état, 
pendant son audition devant le Sénat, de contacts qu'il avait 
eus avec l'ambassadeur de Russie à Washington avant que Donald 
Trump ne prenne ses fonctions à la Maison blanche. 
    Une enquête parlementaire a été ouverte sur de possibles 
liens entre l'équipe de campagne du président américain et 
Moscou, que l'administration Obama a accusé d'avoir interféré 
dans l'élection présidentielle de novembre en piratant, 
notamment, le serveur du Parti démocrate.  
 
 (Susan Heavey et David Alexander; Henri-Pierre André et Tangi 
Salaün pour le service français) 
 

1 commentaire

  • 27 avril 18:19

    Bien sûr, maintenant qu'il menace d’entraîner avec lui le pouvoir on va essayer de prouver qu'il a agi sans aides ni consignes ...


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